Sécurité alimentaire : le Rapac-SAN évalue sa feuille de route

Vendredi, Décembre 10, 2021 - 16:05

Le secrétaire général du Réseau des alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Rapac-SAN), Yves Fernand Manfoumbi, a fait le point du niveau d’exécution de la feuille de route de cette organisation à son président en exercice, Isidore Mvouba, le 9 décembre à Brazzaville.  

Mis en place en novembre 2019 à Brazzaville, à l’occasion du premier forum sous-régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Rapac-SAN regroupe les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région.  Le but étant de maintenir et de renforcer la dynamique de concertation et d’échange née à Brazzaville ; de poursuivre la création des Alliances parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone CEEAC.

« En ma qualité de secrétaire général du réseau, il m’appartenait de revenir vers le président pour lui faire le point de nos activités et les perspectives de la feuille de route jusqu’à fin mai 2022. Nous sortons très satisfaits, parce que la feuille de route a été validée par le président du réseau qui a promis de mettre un coup d’accélérateur pour qu’à l’horizon mars-avril 2022, nous puissions non seulement tenir la Conférence des présidents mais aussi l’Assemblée générale afin de poser le problème du mandat qui tire à sa fin. Nous devons donc procéder au renouvellement du bureau du réseau », a expliqué Yves Fernand Manfoumbi. 

Au cours de l'échange avec le président de l’Assemblée nationale du Congo, Isidore, le vice-président de la Commission affaires administratives et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale du Gabon a fait le point sur la situation de l’accord de siège, la signature de la Déclaration dite de Brazzaville qui n’avait pas été ratifiée par le Rwanda. Les deux personnalités ont également évoqué les missions de suivi du processus de mise en place des alliances dans les autres pays. Elles ont, par ailleurs, discuté de la nécessité d’intégrer le Rapac-SAN en sein de la CEEAC comme un organe subsidiaire.  

« Les alliances sont là pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle pour la faim zéro à l’horizon 2030. Donc, le Parlement qui a une mission non seulement de voter les lois mais aussi de contrôler l’action du gouvernement en tant que représentant du peuple, doit pouvoir s’assurer du bien-être de la population. Ceci en prenant des lois qui vont garantir le bien-être en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle », a poursuivi Yves Fernand Manfoumbi. Il a souligné la nécessité de proposer un cadre législatif qui tiendrait avec les Objectifs de développement durale et l’agenda 2063 de l’Union africaine en matière de nutrition, conformément aux prescriptions des instances du système des Nations unies.  

Parfait Wilfried Douniama
Légendes et crédits photo : 
Yves Fernand Manfoumbi répondant aux questions de la presse/Adiac
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