Les préparatifs des premières rencontres de l’immobilier et de l’urbanisme, prévues les 21 et 22 décembre prochain à Kintelé, dans la banlieue nord de Brazzaville, ont été au centre de l’audience que le ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba, a accordé le 10 décembre à une délégation des avocats, notaires et responsables des agences immobilières.
Placées sur le thème « Un habitat décent, accessible à tous, dans un cadre de vie sain », les rencontres regrouperont les différents acteurs impliqués dans cette problématique. Elles visent à remettre la question de l’immobilier et de l’urbanisme maîtrisée au centre des préoccupations de tous les acteurs et des parties prenantes, mobiliser et définir les rôles de chacun dans l’optique de l’atteindre de l’objectif d’assainir et de moderniser les lieux de vie de la population.
Le président de la Chambre nationale des notaires du Congo, Me Bertrand Éric Fédhéré Pandi, s’est félicité de cette initiative du gouvernement qui s’inscrit dans le cadre de son programme d’activités consistant à développer les villes du pays. Selon lui, des résolutions seront prises au terme de ces rencontres, dans le but d’améliorer les conditions de vie des Congolais. « Nous disons un grand merci au ministre pour avoir eu une telle initiative et le réflexe de mettre ensemble tous ceux qui interviennent dans l’immobilier à l’effet de réfléchir sur les stratégies à mettre en place dans ce domaine. C’est le premier contact, nous allons approfondir la réflexion et développer un certain nombre de termes de références liés à l’urbanisme. Ceci dans le souci d’être en phase avec le projet de société du président de la République qui voudrait que les Congolais vivent dans de bons cadres », a expliqué Me Bertrand Éric Fédhéré Pandi, au sortir de l’audience.
S’agissant de sa profession, il a rappelé que les notaires sont des spécialistes en matière immobilière, surtout dans les licitations et les ventes. « Aujourd’hui, toute vente immobilière conformément à la loi doit être assujettie à la saisine d’un notaire, parce que pas mal de différends sinon des conflits naissent du fait du foncier ou de l’immobilier. Donc, les notaires sont au centre même des questions immobilières, c’est pourquoi, d’ailleurs, nous sommes venus répondre présents à cette invite », a-t-il conclu.