Les corps constitués nationaux, à la tête desquels le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, ont rendu le 7 janvier à Brazzaville un dernier hommage à l’ancien ministre François Okobo, décédé le 23 décembre à Paris, en France, à l’âge de 73 ans.
Dans l’oraison funèbre lue par le ministre Rosaire Ibara, il en ressort que François Okobo a été maître-assistant à l’Université Marien-Ngouabi à la Faculté des lettres et sciences humaines, notamment au département de Littératures et civilisations africaines. Il a assumé également les fonctions de secrétaire général de cette même université, avant d’être nommé ministre de l’Enseignement primaire et secondaire (1975 à 1977).
« La mort ne surprend point le sage. Celui-ci est toujours prêt à partir… », a rappelé Rosaire Ibara, paraphrasant Jean de la Fontaine. De son vivant, a-t-il poursuivi, l’illustre disparu aimait à répéter les écrits de la Fontaine sur la mort.
François Okobo, a rappelé Rosaire Ibara, trouvait son refuge dans la lecture des journaux et autres ouvrages scientifiques pour mieux comprendre le monde devenu un oasis d’horreur dans un désert d’ennui tout étant en pleine évolution.