La fin de la pandémie de coronavirus dans le monde se profile déjà à l'horizon, mais la situation sanitaire globale restera difficile au cours des trois prochains mois.
C'est ce qu'a annoncé lundi l'envoyé spécial de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) David Nabarro. D’après ses estimations, le virus ne cesse de muter, par conséquent de nouveaux variants ne se feront pas attendre. Même si la fin de la pandémie n’est désormais plus très loin, il reste encore quelques vagues à survivre, a-t-il signalé dans une interview à la chaîne britannique Sky News.
Selon l'envoyé spécial de l'OMS, la lutte contre la covid-19 est compliquée par le fait que les pays en voie de développement ne peuvent pas se permettre de prendre des mesures restrictives sévères, car cela endommagerait gravement leurs économies nationales. "Au moins les trois prochains mois seront difficiles", prévoit David Nabarro. Il a souligné que l’incidence pourrait augmenter tous les trois ou quatre mois en raison de l’émergence de nouveaux variants du coronavirus.
En décembre, l’experte de l’OMS, Maria Van Kerkhove, avait exprimé l’espoir que la pandémie toucherait à sa fin en 2022. De plus, le siège de l’organisation à Genève a fait savoir, dans un commentaire exclusif donné à Tass, qu’il était possible d’atteindre l'objectif fixé de couvrir par la campagne de vaccination au moins 70% de la population mondiale d'ici l'été 2022.