Cinq candidats dans la course à la tête de l'Organisation internationale du travail (OIT), dont deux Africains, vont dévoiler leurs priorités ces deux prochains jours lors d'auditions publiques.
Il ne reste plus que deux mois pour départager les candidats en lice pour succéder à l'ancien syndicaliste britannique, Guy Ryder, en poste depuis dix ans.
Première étape, un grand oral public, jeudi et vendredi, au siège de l'OIT à Genève, où les candidats vont devoir convaincre l'ensemble des membres de l'organisation : gouvernements, employeurs et syndicats.
L'OIT est, en effet, la seule agence des Nations unies dont les 187 Etats membres sont représentés par les gouvernements et les partenaires sociaux.
Née au lendemain de la Grande Guerre en 1919, l'OIT a montré qu'elle restait en accord avec son temps en approuvant en 2019 le premier traité international sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail.
Elle a également adopté en 2011 une convention internationale sur les employés de maison, destinée à améliorer le sort de dizaines de millions de personnes dans le monde appartenant à l'économie parallèle.
L'OIT est dirigée depuis 2012 par Guy Ryder réélu en 2016 pour un second mandat. Son remplaçant sera élu le 25 mars et prendra ses fonctions en octobre.
Sont candidats : Gilbert Houngbo du Togo, Kang Kyung-wha de Corée du Sud, Muriel Pénicaud de France, Mthunzi Mdwaba d'Afrique du Sud et Greg Vines d'Australie.