Une délégation de l’Union africaine (UA) conduite par le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat s’est entretenue, le 25 janvier à Bamako avec les autorités de transition, en vue de relancer le dialogue entre le Mali et la Cédéao.
Le président de la Commission de l’UA, a notamment échangé avec le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le premier ministre Choguel Maïga et le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
« Il est simplement venu écouter, comprendre comment relancer le dialogue », explique un conseiller à la primature, après l’entretien entre Choguel Maïga et le président de la Commission de l’Union africaine.
Le contenu des échanges n’a pas été dévoilé, mais, selon la présidence malienne, le président de la Commission de l’UA aurait plaidé pour « une approche consensuelle qui puisse préserver les intérêts fondamentaux » du Mali, « conformément aux textes qui régissent » la Cédéao et l’Union africaine.
Depuis que la Cédéao a imposé ses sanction, il y a plus de deux semaines, en dépit des déclarations d’ouverture au dialogue, c’est toujours le bras de fer entre l’organisation sous régionale et Bamako. L’Algérie a proposé sa médiation et suggéré un calendrier court pour l’organisation des élections et le retour à l’ordre constitutionnel : dans seize mois maximum, contre cinq puis quatre années initialement proposées par Bamako. Cette piste algérienne est soutenue par l’UA.
Après Bamako, Moussa Faki Mahamat devait se rendre à Dakar pour rencontrer le président sénégalais Macky Sall.