Médard Nsiala, Laurent-Michel Bawuna et Carine Nsavu-Nzau représentent l’actionnaire République démocratique du Congo (RDC) qui détient 34 % des parts dans la joint-venture signée avec le manutentionnaire DP World. Après cette étape cruciale, tout devrait aller plus vite avec le démarrage effectif des travaux de la plus grande infrastructure portuaire du pays.
DP World, filiale de Dubaï World, est le maître d’œuvre d’un projet gigantesque de construction d’un port stratégique pour la RDC. Au sujet de la maison mère, il s’agit d’une société de participation appartenant au gouvernement dubaïote. Dp World est le troisième exploitant portuaire au monde, avec qurante-neuf ports. Selon les informations en notre possession, il détient 66 % des parts du port de Banana. La ratification des deux contrats avec la partie congolaise est intervenue le 11 décembre 2021, en présence du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. L’objectif est de créer un pacte d’actionnaires et de concession du port de Banana, entre le gouvernement congolais et le manutentionnaire DP World, précisent les instances officielles.
La signature des documents lance officiellement la construction du port de Banana dont le début effectif des travaux interviendra en cette fin du mois de janvier. Le temps de construction de la première infrastructure portuaire du pays est de quinze années. Par conséquent, son inauguration devrait intervenir vers la fin de l’année 2023. Le port sera opérationnel à la fin de la première des cinq phases de travaux. Son coût est estimé à trois cents millions de dollars américains, rien que pour la première phase.
Quant à son apport économique, outre la création des milliers d’emplois dans le Kongo central, ce grand projet constituera un débouché naturel pour toutes les grandes routes à caractère national. Au-delà, il permettrait de construire une véritable zone industrielle pour tous les produits locaux destinés à l’exportation.