Vie des partis : guéguerre à l’UDH-Yuki

Samedi, Janvier 29, 2022 - 11:00

Dans deux déclarations différentes rendues publiques les 25 et 26 janvier, deux courants de contestation apparaissent au sein de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), parti créé par le défunt Guy Brice Parfait Kolelas.

 

Dans la première déclaration datant du 25 janvier, le premier courant a décidé de suspendre de leurs  fonctions le deuxième vice-président du parti, Gilles Fernand Bassindikila, et le  président de la Commission nationale d’investiture, Rhéodule Batina. Cette aile déplore les sorties intempestives de Gilles Fernand Bassindikila de la salle en pleine réunion du bureau politique, l’engagement d’une polémique publique contre un autre membre de cette instance dirigeante.

Il lui est également reproché la  prétention de vouloiir être le chef de file d’une dissidence au sein du parti, l’usurpation de rôle et le bicéphalisme parallèle,  le lancement d’un ultimatum au premier vice-président, la  tenue clandestine des réunions.

En ce qui concerne le président de la Commission nationale d’investiture, Rhéodule Batina,  son comportement belliciste et la propension à la bagarre en pleine réunion du bureau politique,  le dénigrement systématique du premier vice-président,  la destruction volontaire des documents du parti, le  boycott de la réunion de la Commission nationale d’investiture ont été reprimandés.

Rhéodule Batina s’obstine à ne pas répondre aux interpellations de la Commission nationale d’évaluation et de discipline. Il a été incriminé pour la rétention des émoluments de l’attaché parlementaire du cabinet du défunt président du parti,  la décision d’annuler l’acte numéro 032 du 14 décembre 2021 qui donne le pouvoir au président du parti d’engager les candidats aux différentes élections.

 Dans la seconde déclaration, l’autre aile du bureau politique suspend de ses fonctions Pascal Ngouanou de la vice-présidence du parti. Ce courant lui accuse d’être en porte-à-faux avec la ligne politique indiquée par le bureau politique, de haute trahison à l’endroit de cette instance dirigeante et de l’entretien d’un courant de nuisance permanente. Autres griefs : il a engagé le parti sans en avoir reçu mandat,  tenu des propos sectaires et identitaires lors des descentes dans les différents arrondissements de Brazzaville...

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba
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