La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a officialisé, le 29 janvier lors de la réunion de son comité exécutif, la délocalisation du match opposant le 20 février le représentant congolais à celui du Cameroun dans le cadre de la deuxième journée des matches de poules de la Coupe africaine de la Confédération.
La rencontre qui opposera les Congolais aux Camerounais ne se jouera plus au stade de Kintélé mais dans la capitale de la République démocratique du Congo, à Kinshasa. C’est l’une des conséquences de la fermeture du stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, lequel ne répond plus aux normes de la Confédération africaine de football (CAF).
Après la fermeture du stade mythique de Brazzaville, la Fécofoot, dans le but de permettre à son représentant de jouer ses matches au pays, avait sollicité une inspection de la CAF en vue d’obtenir l’homologation du stade de l’Unité, à Kintélé. Mais en raison de la mauvaise qualité de la pelouse, le manque de bancs de touche adéquats, l’absence d’équipements dans la salle des médias, la mauvaise qualité des bancs des vestiaires et de plusieurs autres insuffisances, le plus grand stade du pays construit à la faveur des 11e Jeux africains de Brazzaville 2015 n’a pas obtenu le quitus de la CAF. Pour cette raison, l’AS Otohô jouera ses matches de la Coupe d’Afrique à l'extérieur, notamment à Kinshasa.
Outre la délocalisation du match de l’AS Otohô, le comité exécutif de la Fécofoot, d’après le communiqué, a été également informé de la candidature du Congo à l’organisation des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations des U-20, zone Union des fédérations de football d’Afrique centrale et de l’engagement des Diables-rouges juniors aux Jeux de la francophonie qui auront lieu en août prochain à Kinshasa.
Par ailleurs, le comité exécutif a approuvé le rapport d’activités et le rapport financier 2021. Il a adopté le budget exercice 2022 qui s’élève en recettes et en dépenses à un milliard 257 millions de francs CFA.
Notons que la fin des travaux des deux pelouses du Centre technique d’Ignié, qui devait intervenir en fin janvier, pourrait être prolongée jusqu’en février en raison des intempéries qui n’ont pas permis à la société commise à la tâche d’effectuer le brossage des pelouses aux dates prévues.