Le secrétaire général du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), Reverien Ndikurio, en séjour de travail à Brazzaville, a échangé avec son homologue secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa. Les deux responsables politiques ont relevé la nécessité de raffermir les relations entre les deux formations politiques au pouvoir au Congo et au Burundi.
Pierre Moussa et son interlocuteur, secrétaire général du parti du feu président Pierre Nkurunzinza, ont débattu en premier de l’avenir de leurs formations politiques respectives. Ils se sont, à cet effet, partagés des expériences de manière à ce que chacune de leurs formations politiques rayonne au mieux pour le bien-être socio-économique de leur population. Pour ce faire, les deux partis au pouvoir ont résolu avant tout de renforcer leurs relations.
« Nous avons relevé la nécessité de redynamiser les relations entre nos deux formations politiques. Le Congo et le Burundi ont vécu, l’un et l’autre, des moments difficiles. Cette expérience commune doit être capitalisée afin de tirer les enseignements nécessaires à l’épanouissement de nos instruments politiques. Si nous nous affermissons à le faire, cette volonté va déboucher sur une vision plus diversifiée touchant plusieurs autres domaines de la vie », a indiqué Pierre Moussa.
Pour mieux servir leurs peuples respectifs, le PCT et le CNDD-FDD ont décidé d’étendre leur coopération dans les domaines socio-économiques, dans l’objectif d’inciter le développement tous azimuts.
« Une fois que cet objectif est atteint, nous pourrions envisager la mise en place d’un certain nombre de projets économiques plus intégrateurs et diversifiés, au profit des femmes, des jeunes et des structures organiques de notre formation politique. Le Burundi ayant une grande expérience dans le domaine agricole, nous voulons tirer bénéfice avec l’appui du gouvernement », a conclu Pierre Moussa.