Le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat organise, du 4 au 5 février à Kintélé, les premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme sur le thème « Un habitat décent, accessible à tous, dans un cadre de vie sain. »
Prélude à la rencontre dont la problématique de l’immobilier et de l’urbanisme maîtrisé sera au centre des préoccupations des acteurs et parties prenantes, le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma, a animé une conférence de presse le 2 février à Brazzaville.
L’objectif de l’échange avec la presse a été d’expliquer les enjeux de cette première rencontre nationale. Ce rendez-vous constitue un moment d’échanges, notamment avec des professionnels de l’immobilier, des urbanistes, architectes, environnementalistes, élus locaux, universitaires en vue d’une démarche concertée favorable à la promotion de l’immobilier en République du Congo.
Rappelons qu’en avril 2020, les inondations avaient détruit des maisons et des unités de production. Les évaluations réalisées à Brazzaville et Pointe-Noire ont montré que plus de 213000 personnes ont été touchées par ces inondations.
Face à cette crise de logement, le ministère de l’Habitat estime qu’il est nécessaire de construire un minimum de 15 000 maisons par an, pour résoudre le déficit de logement, a fait savoir Gaspard Ngoma .
La volonté du gouvernement demeure, selon lui, affirmée avec l’ambition de construire 10 000 logements par an. Mais, à cause de l’indisponibilité du foncier y afférent obligeant l’expropriation et des coûts inhérents à cette opération, cette ambition est quelque peu obérée.
Afin de mieux circonscrire l’épineux problème de l’immobilier, les débats sur la problématique s’avèrent nécessaires dans la perspective de la mise en avant des formes de solidarité, de la lutte contre les vulnérabilités résidentielles et de la réflexion pour une meilleure stratégie de développement immobilier durable pour les villes congolaises, voire les zones rurales.