La pandémie de coronavirus n'est pas finie mais l'Europe connaît un répit, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a appelé jeudi à ne pas baisser la garde sur la vaccination.
Dans la région de l'OMS Europe qui compte cinquante-trois pays dont certains sont situés en Asie centrale, les contaminations ont explosé avec le variant Omicron (douze millions la semaine dernière, le plus haut niveau en deux ans de pandémie).
Ainsi au Danemark, les autorités sanitaires ont estimé jeudi qu'un tiers de la population adulte avait contracté la covid lors des trois derniers mois marqués par la vague du variant Omicron, soit près du double des cas officiellement recensés.
Cependant, la situation sanitaire est jugée moins alarmante. Très contagieux, Omicron conduit à des formes moins sévères de la maladie.
La période se distingue par la conjugaison d'une protection vaccinale, de la fin de l'hiver et d'un variant moins dangereux. Mais la trêve ne durera qu'à condition de poursuivre les campagnes de vaccination et la surveillance des nouveaux variants, a prévenu l’OMS, alors que plusieurs pays européens adoucissent considérablement leurs restrictions sanitaires. De nouveaux variants apparaîtront inévitablement, considère l’organisation mais il est possible d'y répondre sans réemployer « le type de mesures perturbatrices dont nous avions besoin auparavant ».
Des compagnies aériennes et des voyagistes américains ont demandé mercredi au gouvernement de lever l'obligation pour les passagers vaccinés de produire un test covid négatif pour venir aux Etats-Unis.