Soucieuse du secteur de la pêche et de ceux qui œuvrent dans ce domaine qui a du mal à se développer et à se faire entendre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a fait une déclaration sur la question, le week-end dernier, appelant les Etats à redynamiser le secteur.
Selon l’institution onusienne, l’objectif de la déclaration est de mieux faire connaître les mérites de cet important sous-secteur très diversifié, notamment au plan de la production alimentaire, de la nutrition humaine, de l’emploi et du commerce.
« L’année 2022 a été choisie comme celle de la promotion de la pêche et de l’aquaculture artisanales. Ce secteur prometteur d’emplois est reconnu depuis longtemps. Mais, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les activités de la pêche et de l’aquaculture artisanales sont informelles et elles ne sont pas comptabilisées. C’est pourquoi, il est très difficile de mesurer pleinement leurs contributions », a déclaré le responsable de la division pêche et de l’aquaculture de la FAO, Nicole Franz, ajoutant que le secteur est confronté à de multiples défis, notamment sa faible représentation. Ceci, à cause des effets du changement climatique et des catastrophes naturelles qui augmentent ces menaces.
Ainsi, la viabilité des moyens de subsistance des pêcheurs et des aquaculteurs artisans se trouve compromise, alors que la pêche et l’aquaculture artisanales sont génératrices de revenus dans l'économie locale et nationale. En effet, outre les emplois à temps plein ou partiel, les activités de pêche et d'aquaculture saisonnières ou occasionnelles apportent à des millions de personnes un complément essentiel à leurs moyens d'existence.
« Ce métier est au cœur de la vie de beaucoup de pêcheurs et des travailleurs de la pêche. Ce sous-secteur comporte une richesse énorme que les Etats ignorent. C’est pour cela que l’objectif de développement durable 14B demande de garantir aux petits pêcheurs l'accès aux ressources marines et aux marchés par la mise en œuvre d’un cadre juridique, réglementaire, politique ou institutionnel », a indiqué la FAO.