Dans une note d’information destinée au consul de France en République du Congo ainsi qu’au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé, leur a demandé de ne pas permettre à l’ancien président de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da), Marien Ikama, de continuer à usurper ce titre.
A en croire le document qui explique bien la situation du judo congolais, le ministère des Sports et le Comité olympique avaient conformément organisé une élection à la Fécoju-Da, le 4 septembre dernier, et un nouveau bureau exécutif a été élu. Ce dernier est dirigé par Me Neyl Francis Ata Asiokara mais l’ancien président, Me Marien Ikama, continue de se prévaloir, à travers le monde, de la qualité de président actif et représentant le Congo dans des activités sportives à l’étranger.
Hugues Ngouélondélé s'insurge contre cette usurpation de titre et a demandé à l’ambassadeur de France et à son homologue de la Sécurité de prendre des mesures, notamment dans le cadre de l’octroi des visas Schengen puis au niveau des frontières. Selon lui, cela permettra de mettre fin à cette situation qui n’honore pas le Congo.
Notons que cette correspondance, signée le 1er février, arrive quelques semaines après la note du président du Comité national olympique et sportif congolais, qui demandait à ses homologues à travers le monde de ne plus recevoir l’ancien président Marien Ikama au nom de la Fécoju-Da.
En tout cas, il est temps que des véritables décisions soient prises afin de mettre un terme fin à cette crise puisque, lors des récentes compétitions internationales de judo, certains athlètes non reconnus par le nouveau bureau fédéral y ont participé, au nom de la République du Congo.