La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a lancé le 8 février à Brazzaville les Initiatives à résultats rapides (IRR) dans les douze directions départementales du pays en vue d’améliorer la gouvernance des ressources forestières et accroître l’apport du secteur forestier au Produit intérieur brut (PIB).
Méthodologie orientée vers les résultats, en réponse à un défi, les IRR visent à réorganiser les directions départementales de l’économie forestière, en impulsant un élan à partir des initiatives à petites échelles sur des objectifs prioritaires partagés. Aussi, elles consistent à inciter les équipes à devenir plus performantes par des résultats ambitieux et réalisables en cent jours.
Les différentes directions départementales vont s’atteler à relever trente-six défis parmi lesquels l’augmentation du taux de recouvrement des taxes forestières et du taux des dettes recouvrées auprès des sociétés jusqu’à épuration complète ; la finalisation de l’aménagement de toutes les concessions dans les délais prescrits ; la réduction les infractions liées à la traçabilité du bois depuis sa zone d’abattage jusqu’à sa commercialisation…
Il sera question, pour ces différentes directions départementales, de réduire le commerce illégal de bois sur le marché local, le taux de braconnage et la chasse illégale. Elles devront également bannir toutes les infractions liées à l’absence ou à la non-validité des documents autorisant l’exploitation, le transport ou la commercialisation du bois et disposer d’un fonds.
« Cette volonté politique affichée par le ministère de l’Economie forestière a pour objectif d’aller vers le changement technique de ces institutions. Toutes ces réformes visent à doter l’administration forestière de capacités humaines, techniques et organisationnelles, en vue de réussir l’implémentation du système de vérification de la légalité, gage d’une meilleure gouvernance du secteur forestier», a indiqué Rosalie Matondo.
A cet effet, la ministre de l’Economie forestière a invité ces directions départementales à mobiliser toute leur volonté et ressources intellectuelles afin de relever ces défis majeurs au cours de la période requise, avec l’appui des membres des différentes équipes IRR et collaborateurs.
Prenant le cas du Cameroun, le facilitateur Mamy Raboana a signifié que cette expérience lui a permis, dans un délai de cent jours, d’augmenter de 600 à 980 millions FCFA le chiffre d’affaires d’une vingtaine d’hôpitaux.