Industrie : une banque d’investissement et de garantie publique en gestation

Mercredi, Février 9, 2022 - 16:41

Les conclusions d’une étude de faisabilité seront présentées, le 10 février, lors d’un atelier de restitution organisé par le ministère de l’Industrie, à Kinshasa.

Un communiqué du ministère de l’Industrie nationale annonce la tenue imminente d’un atelier de restitution de l’étude de faisabilité relative à la création d’une banque d’investissement et de garantie publique en République démocratique du Congo (RDC). Cet événement de taille, au regard de son impact direct sur les investissements dans le pays, se tient sous le haut patronage de la primature, selon le communiqué.

L’étude en question est réalisée grâce au financement d’une firme recrutée par le Fonds de promotion de l’industrie et en partenariat avec le Bureau central de coordination en qualité de maître d’ouvrage. Par ailleurs, il y a eu plusieurs intervenants dans la réalisation de cette étude, notamment les experts de la présidence de la République, de la primature, du ministère des Finances, du ministère du Portefeuille, du ministère du Budget et de la Banque centrale du Congo.

Le pari du ministère de l’Industrie de réformer le climat des affaires pour garantir les investissements publics et privés se concrétise progressivement. La RDC constitue le plus grand marché en Afrique centrale, où peuvent se déployer les biens et services qui n’auront aucune difficulté à être écoulés localement ou, pour le surplus, distribués dans la sous-région.

Vendredi dernier, il était question de la promotion de l’industrie locale au dernier Conseil des ministres, avec un accent particulier sur les provinces. Selon les instructions du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, le projet de développement du tissu industriel en provinces, qui a pour finalité d’absorber le chômage en s’appuyant sur les compétences locales, par la création des emplois qualifiés et non qualifiés, mérite une attention particulière du gouvernement de la République. En outre, il a déploré le retard dans la matérialisation des projets de ce secteur. Les autorités centrales espèrent réindustrialiser le pays qui est passé de 9 600 unités de production industrielles héritées de la colonisation à un peu plus de de 507 unités.

Laurent Essolomwa
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