Pour le premier sommet consacré à la protection des océans, le Congo a été représenté par une délégation ministérielle composée, entre autres, de Jean Marc Thystère Tchicaya, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la marine marchande, et la Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo et présidente en exercice des Conférences des parties aux Conventions de Bamako et Abidjan.
Jean Marc Thystère Tchicaya et Arlette Soudan-Nonault ont participé aux travaux du sommet qui s’est tenu, du 9 au 11 février, à Brest, en France. Successivement, la ministre congolaise est intervenue au forum sur "One Ocean science : un bilan des sciences océaniques sous la forme d’un tour du monde" et à l’atelier portant sur le thème "Que protéger et pour qui ? ". A chaque intervention, elle a souligné les fortes menaces de pollution dues aux déchets plastiques, micro-plastiques et destruction des écosystèmes marins qui pèsent sur les océans.
D’où son appel à l’urgence : « L’avenir des océans se joue sur terre, mettons un terme aux déclarations politiques, mais agissons de manière efficace comme d’ailleurs le souhaite le président Denis Sassou N'Guesso, président de la Commission Climat du Bassin du Congo, qui met un cap sur l’appropriation du Développement durable dans son action politique, telle que consignée dans son programme de Gouvernement « Ensemble, poursuivrons la marche ».
En marge des travaux du sommet, Arlette Soudan-Nonault a eu un entretien avec Valérie Verdier, présidente – directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement. Toutes deux ont échangé sur un éventuel soutien que l’Institut pourrait apporter au Congo dans le cadre de l’implantation d’un laboratoire d’analyse des paramètres environnementaux (Air, sol, eau, océanographie) et de protection du littoral contre toutes les agressions et le changement climatique.