Dans le cadre de la suite de la série de sensibilisation des jeunes vulnérables bénéficiaires des formations gratuites et leurs parents, le coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), Auxence Léonard Okombi, et son équipe ont échangé, le 15 février, avec les responsables des centres de formation sur leur rôle dans le processus de formation des Congolais.
Les animateurs des centres de formation et les maîtres artisans ont été édifiés sur les attitudes puis les comportements à adopter, afin de non seulement faciliter l’encadrement des jeunes, mais aussi sanctionner les moins motivés.
Selon les membres du PDCE, les formateurs doivent exhorter les jeunes à prioriser la formation qu’autre chose, car le coût de la formation supporté par le gouvernement est de 2 000 000FCFA pour les jeunes de la sous-composante 1.1 et de 1 800 000 FCFA pour ceux de la sous-composante 1.3.
Les responsables pédagogiques des centres ont aussi la mission de s’assurer que les jeunes acquièrent au fur et à mesure les compétences attendues par rapport à l’avancement des programmes. « Toute forme de travaux assimilables à une corvée est interdite et vous expose à un remplacement. Les apprentis ne doivent pas être considérés comme vos garçons et femmes de ménage. Les fonds destinés à l’achat de la matière d’œuvre ne doivent pas être utilisés à d’autres fins. Les jeunes affectés dans vos différents ateliers ne sont pas vos travailleurs, ce sont des apprentis qu’il faut traiter avec dignité et courtoisie. Le maître doit montrer l’exemple », a averti Auxence Léonard Okombi.
Il a ajouté que le port correct des équipements de protection individuelle est une exigence qui garantit la sécurité des formateurs et celle des apprentis dans les ateliers. Elle contribue aussi à servir de modèle aux jeunes apprentis.
Le PDCE a souscrit une assurance scolaire pour l’ensemble des apprenants et apprentis. Cette assurance ne couvre que les accidents liés à la formation des jeunes. Financé par la banque mondiale, le PDCE prend actuellement en charge 5000 jeunes Congolais qui suivent des formations en couture, coiffure, broderie, pâtisserie, arboriculture, aviculture, cuisine. Il y a aussi le service de restauration, la transformation des produits carnés-laitiers et halieutiques, ainsi que des produits végétaux. De même, des filières de mécanique-automobile, chaudronnerie, froid en installation domestique, électricité du bâtiment, maçonnerie et autres sont concernées.