Le rapport mensuel des états de suivi budgétaire indique une nette amélioration de l’exécution des dépenses globales du gouvernement de la République.
Au cours du mois de janvier, le gouvernement a réalisé des dépenses globales de l’ordre de quinze millions de dollars américains, alors que les prévisions les situaient à hauteur de 849 millions de dollars américains. Il s’agit d’un taux d’exécution qui s’évalue en dessous de la barre des 2 % du montant total. Si l’on compare avec la même période en 2021, les dépenses globales se chiffraient à 235 millions de dollars, soit un taux d’exécution de l’ordre de 41 %.
Au niveau de la ventilation des dépenses globales, il y a bien entendu les rémunérations, la rétrocession aux administrations financières et les services de dette. A cela, il faut ajouter notamment d’autres dépenses : achat de fournitures et petits matériels au profit du Fonds national de solidarité contre la covid-19, recherche en faveur de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, lutte contre les violences sexuelles, financement au ministère des Affaires étrangères dans le cadre de la conférence bilatérale entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda, etc.
Pour nombre d’analystes, le gouvernement doit maintenir ce rythme afin d'arriver à réduire sensiblement le train de vie des institutions. Il s’agit d’une lutte de longue haleine qui n’a pas produit des résultats escomptés à ce jour. L’enjeu est d’autant plus crucial que les ressources extérieures n’ont connu aucun début d’exécution au mois de janvier 2022. Il est important de bien encadrer les recettes intérieures pour continuer à mettre en œuvre la politique gouvernementale.