La première session extraordinaire du Conseil fédéral du Parti congolais du travail (PCT) de Brazzaville, élargie aux postulants à l’investiture aux élections législatives et locales de 2022, s'est tenue le 19 février. Elle a dénoncé la pratique des pétitions et autres actions s’inscrivant à l’opposé des principes et normes de ce parti.
Ouvrant les travaux de cette session extraordinaire, le président de la fédération PCT Brazzaville, Faustin Elenga, a d’abord circonscrit l’actualité politique nationale focalisée sur la préparation des élections législatives et locales de 2022 avec comme premier acte, au plan administratif, le dialogue d’Owando. Il a ensuite rappelé aux participants que la direction politique nationale a donné des directives pour une bonne préparation de ces élections législatives et locales.
Faustin Elenga a exprimé son indignation suite au comportement déshonorant affiché par des membres et sympathisants du PCT censés connaître les principes édictés dans les textes fondamentaux de cette formation politique. Il a pour cela demandé aux secrétariats des conseils des comités des neuf arrondissements de Brazzaville et du district de l’île Mbamou de reprendre en main la gestion des structures sous-tutelle et de coordonner toutes leurs activités. Le président du PCT de la ville de Brazzaville a enfin mis en garde tous ceux qui continueront à ramer à contre-courant et à poser des actes portant atteinte à l’honneur du parti.
A l’issue des échanges, les participants à la session extraordinaire du Conseil fédéral ont convenu de mettre un terme aux tribunes radios télévisées et autres actions frisant le trafic d’influence ainsi que des méthodes dilatoires.
« Au terme de tant de sacrifices consentis par tant de camarades, on ne peut pas tolérer qu’il y ait parmi nous ceux qui arborent des comportements nocifs, antiparti, tendant à fragiliser ou à déstabiliser le parti, oubliant que notre parti n’est pas un jouet entre les mains d’irresponsables mais un instrument politique de conquête et de conservation du pouvoir. Celui qui ne l’a pas compris n’a pas sa place au sein de notre respectable famille », note la déclaration lue au terme de la rencontre.