A l'issue de deux jours des travaux du séminaire portant sur la vulgarisation des procédures liées à l’exécution du budget alloué à la Présidence de la République, le directeur de cabinet adjoint du chef de l'État chargé de l'Economie et des Finances a remercié les experts ainsi que les participants pour la qualité de leurs interventions.
André Wabeso a invité, au cours de son discours de clôture, chaque service de la Présidence, représenté dans la salle de congrès du Palais de la nation, au respect des dispositions légales en la matière, allusion faite notamment à la loi des finances et aux différents instruments d'usage en vue d'éviter le dépassement budgétaire.
Mais un peu plus tôt pendant le déroulement des travaux, les participants ont exprimé quelques inquiétudes en rapport avec les disparités dans le traitement du personnel de la Présidence de la République, notamment dans la prise en compte du fonctionnement de certains services. C’est notamment le cas du Secrétariat général de la Présidence longtemps marginalisé dans l’affection des fonds alloués à cette première institution du pays concernant le traitement du personnel. Les explications inspirées des éléments issus des textes légaux ont été fournies aux différents membres des divers services afin qu'ils s'imprègnent des procédures admises sur les questions financières liées au fonctionnement de la présidence.
Rappelant le caractère particulier du cabinet du chef de l'État, l'assistant du directeur de cabinet chargé des questions financières, Aimé Mwanza Kalala, a précisé que cette structure n'est pas régie par le Code du travail mais plutôt par des textes particuliers que sont les ordonnances et les décisions avec, pour unique référence, la loi n°16/03 du 15 juillet 2016 portant statut du personnel des services publics du cabinet du chef de l'État. Ce qui conduit à dire que certains traitements, y compris celui du personnel, ne seront pas les mêmes par rapport à ce qui est prévu dans le Code du travail, a-t-il expliqué.
Les interventions ayant meublé la journée de clôture le 23 février se sont articulées sur de quatre points essentiels. Il s’agit de conceptualiser le thème, examiner les conditions d'octroi des crédits, examiner l'exécution du budget 2021 jusqu'au 31 octobre, présenter le budget 2022 et, enfin, examiner les circuits d'exécution et de dépenses. Les différents concepts ont été définis et expliqués à l’assistance, notamment l'intervention économique, la subvention, la réserve stratégique et tant d'autres, question de mieux l’affûter en vue de faciliter la compréhension.
Une précision de taille, la Présidence ne consomme pas plus de budget que d'autres institutions de l'État, comme semble l’insinuer une certaine opinion. Cette situation est mieux reflétée par l'exécution du budget alloué à la Présidence en 2020, a affirmé l'assistant du directeur de cabinet chargé des questions financières, tout en soutenant que son institution a atteint 102% du niveau d'exécution, soit 2% de dépassement, contrairement à d'autres telles que l’Assemblée nationale, le Sénat et la Primature, etc. Clôturant ce séminaire des deux jours, il a remercié le directeur de cabinet du chef de l'État pour cette belle initiative de vulgarisation des procédures d'exécution du budget de la première institution du pays.