Nommés en Conseil des ministres à la mi-janvier, cinq directeurs généraux ont pris leurs fonctions le 1er mars à Brazzaville, respectivement à la tête de l’Institut national de la statistique (INS), de la Direction générale de l’économie, du Centre national d’informations économiques et de conseil en gestion, du Centre d’application de la statistique et de la planification et du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement publics.
Le nouveau directeur général de l’INS, Gaspard Symphorien Mbou Likibi, a pris officiellement son service à l’issue d’une brève cérémonie empreinte des us et coutumes de l’administration publique congolaise, présidée par le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie et du Plan, Sosthène Likouka. Le promu a remplacé à ce poste Gabriel Batsanga, un vieux routier de l’administration publique.
Gaspard Symphorien Mbou Likibi est attendu sur l’épineux dossier de la poursuite du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation, dont la phase clé du dénombrement n’est pas encore réalisée, ainsi que sur les dossiers liés à l’enquête sur les effets socio-économiques de covid-19, l’élaboration du projet de loi sur la statistique officielle, la production de l’annuaire statistique et le suivi des travaux de construction du nouveau siège de l’INS.
Le promu veut compter sur l’ardeur au travail de ses 389 collaborateurs et le soutien de la tutelle pour relever les défis. « L’INS est un établissement très stratégique pour le développement du pays, en raison de l’importance des données statistiques dans l’élaboration des politiques publiques. Pour ce faire, les cadres et agents de l’INS doivent prendre conscience de ce rôle », a lancé Gaspard Symphorien Mbou Likibi.
À la Direction générale de l’économie, Franck Mondésir Mbouayila Tsassa a été installé à son poste et succède au Dr Antoine Régis Ngakegni. Après les formalités d’usage, les deux commis de l’État, l’entrant et le sortant, ont eu un moment d’échange courtois, notamment sur les dossiers brûlants, l’état des lieux du patrimoine de cette administration publique ainsi que les difficultés à relever.
Le nouveau directeur général de l’Économie a alors promis de contribuer au renforcement des capacités des 66 cadres et agents, de mobiliser son équipe pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques économiques du pays, de promouvoir une franche collaboration avec les partenaires techniques et financiers en matière de rédaction des supports économiques (les notes de conjoncture, les bulletins, études et documents de cadrage destinés à l’orientation des politiques économiques).
La même ambition a été observée lors des passages de témoin à la tête du Centre national d’informations économiques et de conseil en gestion entre le sortant, le Dr Hervé Pascal Ngondo, et l’entrant Fred Bokilo. La même chose a été notée au Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement publics entre le sortant Jules Gérard Tchicaya Ghondé et l’entrant Dev Ray Nkounkou, y compris au Centre d’application de la statistique et de la planification entre le sortant Gaspard Symphorien Mbou Likibi et l’entrant Johs Stephen Yoka Ikombo.