FMI – RDC : le mois d’avril approche à grand pas

Samedi, Mars 5, 2022 - 15:49

La deuxième revue du programme de la République démocratique du Congo (RDC) avec le Fonds monétaire international (FMI) se tiendra le mois prochain. Si le gouvernement passe avec brio cette nouvelle étape, il pourra avoir accès à des moyens financiers supplémentaires pour l’exécution du programme de développement local.

Le mois d’avril représente une échéance importante dans le cadre du programme conclu avec le FMI. Kinshasa se prépare pour le deuxième décaissement qui devrait intervenir en juin prochain. Mais il y a un pas crucial à franchir avant d’y arriver. En effet, le 4 mars dernier, lors de la réunion du Conseil des ministres, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a rappelé au gouvernement la nécessité de satisfaire à la deuxième revue pour se doter des moyens financiers supplémentaires dans l’exécution du programme de développement local des 145 territoires de la RDC. « Le Premier ministre, chef du gouvernement, ainsi que le ministre des Finances ont été invités à ne ménager aucun effort pour accélérer, au travers les agences d'exécution, la réalisation des travaux en vue de maximiser le taux d'absorption des ressources de la première tranche des DTS de trois millions USD », peut-on dans le compte-rendu de la réunion.

En juillet 2021, le Conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de trente-six mois avec la RDC pour un montant de 1,52 milliard de dollars américains. Le programme visait globalement à soutenir les réformes structurelles qui vont débloquer la croissance économique en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, en améliorant la gouvernance et en renforçant la politique monétaire. Il y a eu la première revue au titre de l’Accord de facilité élargie de crédit qui a été un succès, et a donné lieu au décaissement de 212 millions de dollars en faveur de la RDC pour renflouer les réserves internationales. Quant à la deuxième revue, elle arrive au meilleur moment pour le pays, après les conséquences néfastes de la crise sanitaire sur l’économie nationale. Aujourd’hui, l’économie recommence à tourner et les perspectives sont plus intéressantes avec une croissance qui devrait dépasser les 5 %.

Laurent Essolomwa
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