Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a publié, le 8 mars, un nouveau rapport 2021sur le réchauffement climatique qui montre que le monde n’est pas du tout sur le bon chemin.
Le dernier rapport du Giec insistait, une nouvelle fois, sur l'obligation de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter les effets catastrophiques du réchauffement climatique. L'Agence internationale de l’énergie révèle que les émissions de CO2 l'an dernier n'ont jamais été aussi élevées.
En effet, après la pause de 2020 et la covid-19, 2021 a battu tous les records : jamais l'humanité n'a émis autant de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, 36,3 milliards de tonnes au total.
Le grand gagnant, c'est le charbon, utilisé principalement pour produire de l'électricité. Il a profité des prix volatils du gaz pour s'imposer, notamment en Chine ; il représente à lui seul près de la moitié des émissions. Le pétrole reste, quant à lui, à un niveau inférieur à celui de la pandémie, cela s'explique notamment par les compagnies aériennes qui n'ont pas encore récupéré toute leur activité.
Selon le Giec, certaines régions du monde vont devenir invivables. « L’humanité brûle plus que jamais du fossile, et tant pis si cela est en totale contradiction avec l’accord de Paris sur le climat et les preuves scientifiques apportées par le Giec la semaine dernière ».
Il a été relevé que passé un certain seuil de réchauffement, et donc d'émissions de gaz à effet de serre, à l'avenir, il sera tout simplement impossible de vivre dans certaines régions du monde.