Selon le rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) , des éléments de la police et de l’armée ont été identifiés comme auteurs de la mort d’au moins quarante-deux personnes depuis le début de l'année.
Dans son rapport publié le 8 mars, le BCNUDH a affirmé avoir documenté, au mois de janvier, 571 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo (RDC), contre 560 cas en décembre dernier.
Pour ce bureau, les policiers et militaires congolais sont responsables de 44% du total de ces violations. A en croire cette agence onusienne, au cours du temps en étude, les éléments des forces de l’ordre et de sécurité ont causé la mort d’au moins quarante-deux personnes parmi lesquelles trente-cinq hommes, cinq femmes et deux enfants. Le bureau onusien précise, par ailleurs, que les violations attribuables aux policiers et militaires congolais dans les provinces à conflit sont de l’ordre de 47%, soit 8% de plus du côté de l’armée et 17% de moins du côté de la police.
Une légère diminution des atteintes attribuables aux groupes armés
Selon ce rapport relayé par 7/7.cd, les atteintes attribuables aux groupes armés ont également légèrement diminué (-3%). Ce qui reflète, à en croire ce monitoring, une baisse du nombre d’atteintes commises par des combattants des Allied Democratic Forces.
Le bureau onusien salue, par ailleurs, les efforts de l’Etat congolais pour les procès et condamnations, par des juridictions du pays, d’au moins quatre militaires, trois policiers et dix civils « pour des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire congolais ».