La Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fecoju-Da) a organisé, du 12 au 13 mars, la première édition de la coupe Édith-Lucie-Bongo. Les meilleurs judokas ont reçu des médailles et trophées au terme de la compétition.
La première édition de la coupe Edith-Lucie-Bongo a tenu ses promesses. Au total, plus de 180 athlètes ont pris part à cette compétition. En individuel comme en équipe, la technicité et le savoir-faire étaient au rendez-vous. Les départements de l’hinterland comme la Cuvette et le Niari ont surpris par le niveau et l’ambition de leurs athlètes respectifs.
Chez les 66 kg messieurs, le champion Gloire Ayimba dit « Moyindo » a survolé la compétition. Il est succedé par Garand Akima, puis Prince Ikama et Sphel Mofingou. Du coté des – 60 kg, Awassi Songo, Alain Nganda, Zeus Ndion et Loïck Foungué constituent le quatuor de cette catégorie.
Au terme des combats des 73 kg, Bob Baniakini a remporté la médaille d’or devant Djim Lekaka, Bopida Mahoungou et Brest Thaddé. Fordes Ondoua a dominé les combats des 81 kg. Josué Pelé a occupé la deuxième place devançant ainsi Chadrak Amboyo qui, à son tour, était placé devant Even Ondo.
Toujours chez les séniors messieurs, précisément chez les 90 kg, Bonheur Nguié s’est hissé à la première place devant Melo Foula, Reche Nkou et Murlin Nama. En même temps, les meilleurs judokas de la Coupe Edith-Lucie-Bongo, dans la catégorie des 100 kg, ont été révélés. Il s’agit, par ordre de mérite, de Papou Sangaré, Gaga Mouaya, Charly Mokili et Djuvany Kouka. Chez les +100 kg, Hardel Samba a terminé à la première place suivie de Mayondé Abouri et Bita Ngamboulou.
Les séniors dames des 78 kg ont également primé leurs championnes car Ninelle Ngouala s’est emparée de la première place devant Rachelle Abene et Fatou Mouetoukoueto. Angela Ikonga et Nicole Kibindza sont les championnes des +78kg.
Au terme des combats par équipe, le département de Brazzaville n’a pas du tout fait cadeau à ses adversaires puisqu’il a remporté la médaille d’or devant Pointe-Noire et le Niari.
Tout le Congo a été représenté à la compétition puisque les participants sont venus des départements de Brazzaville, de Pointe-Noire, du Niari, de la Bouenza, de la Lékoumou, du Pool, des Plateaux, de la Sangha et des deux Cuvette.
Selon le directeur technique national, Me Christophe Wogo, le niveau technique des athlètes est en pleine évolution par rapport aux précédentes compétitions. Il a déploré le temps d’hibernation que les judokas congolais ont subi durant plusieurs années et a souhaité que cela ne se reproduise plus.
Pour sa part, le président de la Fédération, Me Francis Ata, a signifié que cette compétition s'inscrit désormais dans le programme d'activité fédéral. Il a ajouté que les partenaires devraient apporter leur contribution afin de permettre aux judokas de réaliser leur rêve et faire parler du Congo à l’international.
Cette compétition nationale est la deuxième du genre, après le tournoi de la République qui s’est tenu le 28 novembre dernier. Son organisation est une manière pour la Fécoju-Da de rendre hommage à l’ex-première dame du Gabon et fille du président de la République du Congo, Edith Lucie Bongo Ondimba.
Elu le 4 septembre, le bureau exécutif ne ménage aucun effort pour non seulement redorer le blason de ce sport de combat, mais aussi exécuter avec succès son programme sportif. Notons que cette compétition s’est tenue à quelques jours du retour d’une délégation de la fédération de la France où plusieurs contrats ont été signés.