Meschak Elia a annoncé son retour en sélection si la Fédération congolaise de football association (Fécofa) et le staff technique dirigé par le sélectionneur argentin des Léopards, Hector Cuper, lui offre l'opportunité de jouer contre le Maroc en barrage de la Coupe du monde Qatar 2022.
L'affaire défraie la chronique sportive. Après plus de deux ans d’absence en sélection, le percutant ailier droit Meschak Elia Lina a, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, déclaré qu’il est prêt à revenir en sélection. Cela, après avoir rejeté à plusieurs fois les convocations. « Je tiens à vous dire que je suis prêt à jouer le match des barrages contre le Maroc, et je laisse au coach et à la Fédération et au staff technique de décider (…) », a-t-il dit.
En effet, les Léopards jouent, le 25 mars, au stade des Martyrs à Kinshasa, le match aller des barrages de la Coupe du monde (CDM) Qatar 2022 contre les Lions d’Atlas du Maroc. Et l’ancien joueur de Mazembe parti à Young Boys de Berne en Suisse contre le plan de la direction de son ancien club. Il avait été suspendu par la Fécofa sur la plainte de la direction de Mazembe pour une durée d’une année. Le joueur avait porté l’affaire au Tribunal arbitral du sport (TAS) alors que la Fifa l’avait déjà autorisé à rejouer au football. Et le joueur rejetait toutes les convocations, attendant le verdict du TAS.
Au cours d’une récente conférence de presse, le ministre des Sports, Serge Chembo Nkonde, déclarait que le joueur avait demandé un asile politique en Suisse. Et la famille du joueur est montée au créneau pour démentir ces faits et, surtout, pour demander l’intervention du président de la République, Félix Tshisekedi, dans ce dossier. Alors que le président séjournait en Europe, le joueur est bizarrement sorti de sa réserve pour déclarer qu’il est prêt à se rendre à Kinshasa et disputer cette rencontre. Le regroupement des joueurs débute le 21 mars à Kinshasa. Et l’opinion sportive attend impatiemment la liste des joueurs retenus pour cette rencontre, bien que des pré-convocations aient été déjà envoyées.