Lors d’une matinée sportive organisée le 17 mars, à Brazzavile, par le forum des éducatrices africaines (Fawe) antenne Congo, la présidente de cette structure, le colonel Aline Olga Lonzaniabeka, a invité les étudiantes de l’Institut supérieur de l’éducation physique et sportive (ISEPS) à s’illustrer dans l’exercicice des activités sportives.
S’inscrivant dans le programme d’activités du Fawe, la matinée sportive a permis aux spectateurs de découvrir avec joie le savoir-faire des femmes et filles évoluant à l’ISEPS.
La présidente du Fawe Congo, qui est par ailleurs présidente d’honneur du club de handball Abo sport et de la section boxe d’Inter Club, a, pendant cette matinée de rencontre et d’échange, encouragé les jeunes filles à l’apprentissage des disciplines sportives. Elle leur a expliqué la nécessité du sport tout en leur demandant de s’impliquer totalement dans le sport.
« Nous voulons que les femmes s’illustrent aussi dans les travaux dits des hommes. Nous sommes en mars, alors nous devrons booster les femmes à présenter une image positive d’elles tout en gardant leur côté féminin. Le sport est un vecteur de cohésion sociale et la femme aussi incarne l’unité. Nous souhaitons avoir des championnes dans toutes les disciplines sportives », a souligné Aline Olga Lonzaniabeka.
Afin de répondre implicitement à la présidente de la Fawe, ces futures professeures de l’éducation physique ont mis en pratique, sur l’aire de jeu du gymnase Maxime-Matsima, leurs cours de sport à travers des démonstrations de judo, de basketball, de la gymnastique artistique, du handball et d'autres disciplines.
« Je suis très surpris de voir comment les femmes soulèvent et font chuter les hommes. Franchement, elles font peur car tu peux les sous-estimer dans la rue alors qu' elles sont de vraies judokates. Celles de la gymnastique aussi sont magnifiques », a lancé un spectateur.
Au terme des démonstrations, une visite guidée des installations de l’ISEPS a été organisée. Il ressort que les conditions de travail du personnel enseignant et d’apprentissage des étudiants ne sont pas du tout réunies. A en croire un étudiant en master, dans cet établissement d’enseignement supérieur, il manque presque tout. Il n’y a pas de toilettes, pas de salle de bain ni des vestiaires. Même l’eau ne coule plus des robinets.