Les travaux de la mission économique et commerciale belge ont débuté le 21 mars, à Kinshasa. Dans son mot pour la circonstance, le Premier ministre, Sama Lukonde, a évoqué sans détour la nécessité « d’un partenariat franc, sincère et gagnant – gagnant entre les opérateurs économiques belges et rd-congolais dans le but de promouvoir la croissance et le bonheur commun ».
L’arrivée imminente d’une mission économique et commerciale belge à Kinshasa était annoncée depuis quelques semaines. Comme prévu, les travaux entre les deux parties ont bien démarré le 21 mars dans la capitale congolaise. Selon la primature, ils s’inscrivent dans le cadre de la Semaine économique et commerciale belge en République démocratique du Congo (RDC), organisée par l’ambassade de Belgique et la conseillère économique et commerciale des régions bruxelloises, flamandes et wallonnes.
Pour Kinshasa, il existe bel et bien des opportunités d’affaires qui renforceront le partenariat public-privé-privé entre l’État congolais et les entrepreneurs privés. L’objectif principal est de soutenir la volonté de coopérer en vue d’améliorer le climat des affaires en RDC. Sama Lukonde s’est permis de faire des projections fructueuses sur la coopération future. « Je ne m’en voudrais pas de tirer hâtivement une conclusion sur les retombées de ce grand forum intercontinental, car, d’ores et déjà, la Belgique, pays avec qui nous tissons des liens séculiers de longue date, a mis sur l’orbite les engagements souscrits au terme de ce sommet, à travers une équipe musclée de quatre-vingt-dix sociétés belges toutes tendances confondues, afin de susciter, dans le chef de l’Etat congolais et des entrepreneurs privés, des opportunités d’affaires devant renforcer d’une part, le partenariat public-privé et, d’autre part, soutenir la volonté de coopérer, en vue d’améliorer le climat des affaires dans notre pays », a-t-il souligné.
Le gouvernement de la République a présenté le potentiel qui ne demande qu’à être exploité utilement : la superficie, les ressources minières, le massif forestier, la biodiversité et le potentiel photovoltaïque. Entre temps, le pays a avancé dans bien des domaines, notamment les programmes avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Il faut signaler aussi la reprise des investissements étrangers grâce aux efforts consentis au cours des dernières années pour ouvrir la RDC au monde. Enfin, il y a les réformes et tout l’arsenal juridique en vigueur dans les secteurs aussi stratégiques que la législation minière, le Code des investissements, le Code minier, la législation sur les hydrocarbures, le droit forestier, le droit agricole et le régime de change.