L’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) a célébré, le 21 mars à Brazzaville, l’an 1 de la disparition de son président fondateur, Guy-Brice Parfait Kolélas. Une commémoration couplée à la levée du deuil porté en sa mémoire.
Une messe d’action de grâce a été dite, pour l'occasion, en la paroisse Saint-Pierre Claver de Bacongo pour marquer l’événement. Dans son homélie tirée des saintes écritures, le curé de la paroisse, le père Jean de Dieu Mpassi, officiant le culte, a salué la mémoire de Guy-Brice Parfait Kolélas, la pertinence de son jugement et sa foi en Dieu et en l’homme. « Il portait en lui quelque chose d’invincible, l’ambition d’une fraternité qui devait habiter chaque homme politique », a-t-il dit.
Par contre, dans son mot de circonstance, le secrétaire général de l'UDH-Yuki, Cyr Rodrigue Mayanda, a rappelé les qualités de l’homme. « Un humaniste pacifique, altruiste qui s’oubliait pour penser aux autres, un personnage qui s’était détaché de tout bien matériel car vanité des vanités, à l’image de son père Bernard Bakana Kolélas ». Il a rappelé le dernier message de l’illustre disparu, le 20 mars 2021 depuis son lit d’hôpital et en pleine agonie, à savoir « Battez-vous », forme de testament légué aux militants et sympathisants de ce parti.
Cyr Rodrigue Mayanda a rappelé les aspirations du président fondateur. « Toute sa vie durant, il a donné à sa famille tant biologique que politique et surtout à son pays le Congo, un nouveau visage, un visage humain à travers sa vision et son projet de société " Le plan parfait pour le redressement du Congo " », a-t-il indiqué.
Projet de société qui, selon lui, avait pour ambition de réformer en profondeur le Congo et qui avait, entre autres, des piliers comme la décentralisation intégrale consistant en une refonte de l’organisation territoriale et administrative du pays pour une meilleure efficacité socioéconomique, financière et politique; un meilleur brassage des richesses et diverses cultures du Congo afin de juguler le lancinant problème d’ethnocentrisme et de tribalisme.
Quelques dirigeants de l’opposition et de la société civile ont rehaussé de leur présence cette cérémonie au nombre desquels Clément Mierassa du PSDC, Jean-Jacques Yhombi- Opango du RDD, Claudine Munari du MUST, Michel Mampouya du PSVR, Hellot Matson Mampouya de la DRD, Joe Washington Ebina de la société civile.