En séjour de travail en République du Congo, la délégation de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par Matungulu Mbuyamu Ilankir, a assuré le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, du soutien de cette institution.
Abordé par la presse à l’issue de la séance de travail, Matungulu Mbuyamu Ilankir a rappelé que la BAD ne propose pas aux autorités ce qu’il faut faire, mais plutôt s’informe des priorités du gouvernement et détermine dans quelle mesure elle pourra soutenir sa démarche. « Je crois que dans ce sens, nous partons d’ici très satisfaits de ce tour d’horizon que nous avons fait, le rôle du ministère du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, qui s’inscrit totalement dans la logique du nouveau Plan national de développement (PND) dans lequel on retrouve six axes prioritaires pour le gouvernement de la République du Congo », a-t-il rappelé.
Selon lui, l’animation des différents axes prioritaires du PND demande une implication du secteur privé. D’où la nécessité de focaliser les discussions sur les questions relatives à l’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays. Car, a-t-il dit, c’est le contexte dans lequel les activités du secteur privé se déploient. « Nous savons tous que le secteur privé, c’est le lieu où les décisions les plus rationnelles en matière d’investissement sont prises. Quand le secteur privé s’engage, généralement après une très longue réflexion, beaucoup d’analyses, les emplois sont créés à la suite des investissements réalisés dans le secteur privé et s’inscrivent dans la durée. Nous avons besoin de ce type d’investissement qui crée de nouvelles opportunités d’emplois, de revenus pour nos populations », a poursuivi Matungulu Mbuyamu.
Le ministre Nick Fylla, de son côté, a brossé avec ses équipes les priorités de son département concernant les efforts visant l’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays. Le but étant de permettre au secteur privé d’être à mesure d’accomplir « le rôle que l’on attend de lui dans la relance de l’économie nationale ; la création d’un processus de croissance qui puisse être véritablement inclusif, c’est-à-dire dont le fruit bénéficie à la majorité de la population congolaise. Nous avons dit au ministre que la BAD accompagnera la République du Congo surtout dans les domaines qui sont ceux de spécialisation », a conclu le chef de la délégation.