En prélude à la célébration du centenaire de la ville océane, l’Institut français du Congo (IFC), installé dans la même ville, organisera, du 6 au 16 avril, le festival rumba un jour, rumba toujours, en vue de laisser un souvenir marquant aux générations futures.
Plusieurs activités seront organisées à l'occasion du festival, notamment des concerts, expositions, ateliers et conférences. Elles se tiendront dans de nombreux endroits stratégiques de la ville de Pointe-Noire, afin de donner à chaque habitant la possibilité d’y assister.
Depuis décembre 2021, la rumba est reconnue par l’Unesco comme patrimoine immatériel de l’humanité. A cet effet, les personnes qui auront le privilège d’assister et de participer aux différentes conférences auront la possibilité de trouver des réponses aux questions suivantes : qu’est-ce que ce nouveau statut de la rumba congolaise va-t-il engendrer et comment ? Quel sera dorénavant son futur ?
Cet événement connaîtra un rayonnement national voire international, à travers la participation des artistes musiciens et des conférenciers en provenance plusieurs pays tant d’Afrique, d’Europe que d’ailleurs. Il s’agira des figures de marque telles que les Bantous de la capitale, Maika Munan, Freddy Massamba, Liz Babindamana, Sam Mangwana, Théo Blaise Kounkou, Kevin Mbouandé, Balou Canta et Sean Milano
« Le festival rumba un jour, rumba toujours se veut vecteur d’un message à la fois culturel et festif s’appuyant sur la diversité, l’échange et la mixité. Le savoir, la transmission des connaissances seront au rendez-vous », a lancé Sylvie Mavoungou Bayonne, directrice délégué de l’IFC de Pointe-Noire.
Précisons qu’autrefois connue sous le nom de Ndji Ndji, la ville de Pointe-Noire a été créée en mai 1922. Raison pour laquelle, en mai de cette année, elle célébrera avec brio son 100e anniversaire.