Le projet de Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DurQuap), pour lequel la première phase touchera à sa fin en juin prochain, et dont les résultats sont bien appréciés par la population, sera renouvelé à la demande du gouvernement. Le ministre de l’Aménagement du territoire, Jean-Jacques Bouya, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’ouest, Ousmane Diagana, ont convenu, le 30 mars à Brazzaville, sur sa reconduction immédiate.
Le DurQuap est un projet de restructuration des quartiers précaires cogéré par le gouvernement et la Banque mondiale. Il est financé par un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement à hauteur de 44,304 milliards F CFA. Le projet a été mis en vigueur depuis le 7 avril 2017 et devait se clôturer le 18 mai 2018. Il a connu une extension depuis le 19 mai 2021 pour être clôturé le 30 juin PROCHAIN.
Le DurQuap a pour objectif d’améliorer l’accès aux infrastructures et service de base pour la population vivant dans les quartiers précaires bien ciblés à Brazzaville et Pointe-Noire.
Dans sa première phase, réalisée en trois composantes dans ces deux agglomérations, le projet a donné des résultats probants. S’agissant de l’aménagement des quartiers pauvres, le travail s’est fait avec méthode au point d’être apprécié par tous.
A Brazzaville, les quartiers Sukisa à Ouenzé et Moukondzi Ngouaka à Makélékélé ont été restructurés, bénéficiant de 5 km de voiries aménagées par pavage ainsi que la réhabilitation du marché Sukisa de 720 places. Cinq autres voiries complémentaires sont en cours de réalisation pour étendre le réseau à 10 km.
A Pointe-Noire, par contre, ce sont les quartiers Tchiniambi à Loandjili et Mboukou dans la commune de Tié-Tié qui ont été restructurés et aménagés.
Pour le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean-Jacques Bouya, la première phase du projet a eu un impact significatif auprès de la population. Il a ainsi plaidé auprès du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’ouest pour que sa deuxième phase soit actée afin que d’autres projets d’intérêt commun soient exécutés.