L’opposition politique congolaise, conduite par Mathias Dzon, Jean Itadi et Clément Mierassa, a laissé entendre, le 17 mars dernier à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, qu’elle est prête à discuter avec le président de la République sur les questions d’intérêt national.
Répondant à une question d’un journaliste qui cherchait à savoir s’il n’était pas possible que l’opposition rencontre le chef de l’Etat, en vue des discussions franches, celle-ci a signifié qu’elle ne s’opposait pas à cette démarche.
« Oui, nous sommes prêts à discuter avec le président de la République, si ce dernier prend un décret convoquant le dialogue national inclusif. C’est ça la vraie discussion. Sur comment va le Congo, quelles sont les solutions qu’il faut pour le sortir sur ce que nous appelons la "crise multidimensionnelle" », a déclaré le président du collectif des partis de l’opposition congolaise, Mathias Dzon. Pour cette frange, la seule structure qui peut proposer les décisions d’une réunion quelconque c’est le dialogue national inclusif.
« La discussion sera une discussion d’idées et non de personnes, parce que nous sommes dans les champs politiques différents », a-t-il ajouté. Ces derniers ont invité le chef de l’Etat à être un homme de paix, tout en refusant de l’accompagner dans l’inacceptable afin que le Congo soit géré comme un pays normal qui respecte les règles permettant une succession par élection juste, normale et apaisée, qui fait que le bien public soit géré normalement, faisant que le Congolais profite de son pays.