Une délégation de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), conduite par la commissaire à l’Aménagement et aux Infrastructures, Marie-Thérèse Chantal Ngakono, a sollicité le 1er avril à Brazzaville l’appui du Sénat dans le processus d’opérationnalisation du comité de gestion du corridor Ouesso-Sangmélima et la liaison entre Brazzaville et Yaoundé dans le cadre du projet Ketta-Djoum.
« Pour le comité de gestion de ce corridor, il faudrait qu’une convention soit signée entre la République du Congo et la République du Cameroun avant sa ratification par les chefs d’Etat des deux pays. Les deux Etats ont le texte de travail. Nous sommes venus pour ce plaidoyer auprès du Parlement du Congo », a déclaré Marie Thérèse Chantal Ngakono. Elle a également fait savoir que « lorsque l’exécutif ou les politiques impliqués côté Congo auront adopté la position du Cameroun, auront négocié avec le Cameroun, le texte final sera soumis à l’approbation du Parlement congolais, notamment l’Assemblée nationale et le Sénat ».
Marie-Thérèse Chantal Ngakono a dit anticiper ce plaidoyer auprès du Sénat de telle sorte que l’institution ne soit pas surprise et qu’elle puisse s’assurer qu’en temps opportun, la CEEAC aura l’assentiment de l’accord des parlementaires de la République du Congo.
« Nous avons donc été rassurés par le président du Sénat qui a exprimé toutes les dispositions à travailler pour cette initiative louable des chefs d’Etat des deux pays », a-t-elle souligné.
Ce projet, a-t-elle rappelé, prévoit le bitumage de la route mais la CEEAC, qui a assuré les études et assure aussi la coordination générale de ce projet intégrateur, devrait également travailler pour la construction d’un poste de contrôle frontalier chargé de facilitater les échanges, les transports, la réduction des obstacles, etc. « Nous avons traité le côté technique avec madame la ministre en charge de l’intégration du Congo-Brazzaville », a-t-elle indiqué.