Le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba, a exprimé, le 9 avril dernier face au Sénat, l’optimisme du gouvernement quant à la réalisation du chemin de fer Sangha-Kouilou dans la perspective de l’exploitation des gisements de fer dans la partie septentrionale du pays.
Le chemin de fer Kouilou-Sangha est lié à la mise en place des infrastructures ferroviaires et portuaires au sud du Congo qui n’est plus une utopie, avait déclaré le ministre d’Etat.
« C’est un engagement que nous avons pris avec nos nouveaux partenaires et c’est une question que nous avons rendue incontournable dès le début des négociations. C’est un chemin de fer à deux voix et c’est une condition, une exigence du gouvernement », avait signifié Pierre Oba.
Il ajoutait que c’est même l’une des questions qui a fait l’objet de la rupture avec les anciens partenaires impliqués dans ce projet. « Dans leur travail, ils ne nous rassuraient pas beaucoup sur cette exigence du gouvernement qui consistait à la construction du chemin de fer de la Sangha à Pointe-Noire et le port minéralier de la Pointe Indienne. Aujourd’hui, il y a un certain nombre d’éléments qui sont réunis et qui constituent l’optimisme et du gouvernement et surtout de nos partenaires du consortium chinois », a-t-il dit.
Le ministre d’Etat a rappelé que le gouvernement a essayé avec les Sud-Coréens mais le contexte mondial au plan financier et économique n’a pas permis de réaliser cela. Cependant, les études ont été faites à l’époque du ministre Emile Ouosso.