Le remarquable saxophoniste et patron des éditions Vévé a épousé, le 23 avril, en présence de quelques invités triés sur le volet au Chapiteau de GB, celle qui partage sa vie depuis vingt-quatre ans, Séraphine Kondoli Kiamutu.
La pluie qui s’est abattue sur Kinshasa, en début d’après-midi du samedi dernier jusqu’en soirée, n’a pas empêché les tourtereaux de convoler en justes noces. Deux cérémonies ont été organisées à cet effet dans un des chapiteaux du GB. Georges Kiamuangana Mateta, alias Verckys, et son épouse, née Séraphine Kondoli Kiamutu, plus connue sous le nom de Kiriza, se sont dit oui devant le pasteur. La bénédiction nuptiale célébrée sous une pluie battante, dans le cadre immaculé, était le moment crucial du jour d’où les deux tourtereaux sont sortis la bague au doigt. Leurs alliances scintillantes ont scellé une union nourrie par vingt-quatre ans de vie commune. Sous le regard attendri de leurs deux enfants encadrés par d’autres membres de famille, notamment une de leurs aînés, d’un autre lit, Sarah. Cette dernière s’est personnellement occupée de l’organisation de cette journée mémorable.
Le couple Kiamuangana a été honoré par quelques invités privilégiés triés sur le volet. Une salve d’acclamations a retenti dans le chapiteau à l’annonce de l’entrée fort attendue des nouveaux mariés aux alentours de 23h 00. En compagnie de leurs parrains, le pasteur célébrant le mariage et son épouse, ils sont apparus main dans la main dans une marche ponctuée par un des morceaux de Moïse Mbiye. En robe blanche immaculée assortie à la chemise blanche de son époux en costume-nœud papillon noirs, les mariés rayonnaient. En évidence assis à la table d’honneur, Verckys et Kiriza étaient l’objet de toute l’attention.
Les classiques de la rumba
Le gros de la soirée, agrémentée par l’orchestre féminin Nkento Bakaji, a été un délice pour les contemporains du musicien. Les jeunes dames se sont livrées à l’interprétation réussie de plusieurs tubes d’époque, parmi lesquels de nombreux classiques de la rumba. Toutes les générations ont trouvé leur compte dans le répertoire de la soirée qui a pris en compte les pères de la rumba, en l’occurrence Wendo Kalosoy dont le tube "Marie-Louise" a été repris, "Dit Moninga" de Lucie Eyenga, plusieurs titres de l’OK Jazz, de Zaïko, de Wenge Musica et même de Fally, pour ne citer qu’eux, ont assuré l’ambiance de la soirée. Sans oublier les titres personnels du marié dont le fameux tube "Nakomitunaka". Rappelons que le saxophoniste fut aussi chanteur, auteur-compositeur, arrangeur et producteur. Et, comme il a été rappelé à ses noces, il fut parmi les premiers mécènes de la musique congolaise. L’écurie Vévé, composée de plusieurs orchestres, dont il assurait le management à l’époque du Zaïre, ont bénéficié de son savoir-faire. Outre les enregistrements réalisés dans son studio, les Editions Vévé, il a doté plusieurs jeunes orchestres de l’époque d’instruments contribuant à leur développement.