Droit de réponse de l’ambassade de la Fédération de Russie à Brazzaville à l’article « Où va l'armée russe ? » du 25 avril 2022

On a toujours respecté l'avis professionnel de M. Jean-Paul Pigasse,  directeur général d’Adiac. Nous considérons l'article « Où va l'armée russe ? », publié le 25 avril, comme une invitation à un dialogue respectueux, sans émotion ni acharnement. Au lieu de se plonger dans la stratégie militaire russe en Ukraine, nous proposons de regarder les faits en face.

Où va donc l'armée russe ? Elle continue l'opération spéciale en Ukraine. Il existe une expression : « L’armée russe ne commence pas des guerres ; elle les termine ». C'est bien le cas. Cette guerre a été commencée en 2014 par les nationalistes ukrainiens qui se sont imposés par force et représailles à l'est de l'Ukraine. La population de Donbass, qui a refusé de reconnaître le nouveau régime à Kiev, a subi des bombardements pendant huit ans. Ce qui a conduit à plus de quinze mille victimes civiles, parmi lesquelles des centaines d'enfants. Le monde occidental a pudiquement fermé les yeux et ignoré ce génocide. Plus, l'Ukraine s'est dotée d'une idéologie néonazie agressive. Avec un seul but de détruire la Russie. Toute la machine de propagande de l'État travaillait pour cela. L’Ukraine est devenue une menace existentielle à la Russie. Elle a été transformée en une tête de pont occidental et antirusse.

Actuellement, les pays de l'Otan, qui sont derrière le coup d'État de 2014 en Ukraine, sont de facto partie au conflit. Ils ont dopé l'Ukraine en armes, entraîné les militaires et surtout des unités néonazies pourtant classées comme terroristes par les occidentaux eux-mêmes. Les armes des pays de l'Otan affluent massivement et ouvertement en Ukraine. Les services de renseignement de l'Otan travaillent intensivement au profit de l'Ukraine. Le nombre de mercenaires d'une cinquantaine de pays se chiffre à 7000. Les unités spéciales de l'Otan sont sur le territoire ukrainien. Sans parler d'une véritable guerre économique, médiatique, politique sans règles, que les pays occidentaux ont déclenchée contre la Russie. Les principes de commerce libre, de liberté de presse et d'expression sont mis aux oubliettes. Il en est de même avec le droit de propriété. A vous de trouver la réponse à la question: qui menace la paix dans le monde?

L'opération militaire spéciale russe est effectuée avec une précision chirurgicale. Puisque le but, entre autres, est de sauver les vies des civils. On ne peut pas agir dans le style de rouleau compresseur.

Dans ce contexte, les réflexions au sujet de la possibilité d'emploi des armes chimiques, biologiques ou nucléaires par les forces russes n'ont aucun sens. C'EST IMPOSSIBLE. Par contre, le ministère russe de la Défense a attiré à maintes reprises l'attention de la communauté internationale sur la possibilité des provocations de la part des néonazis ukrainiens et leurs tuteurs occidentaux. Le but est de culpabiliser la Russie pour un crime qu'elle n'a pas commis. On connaît bien ce style. Les précédents ne manquent pas, en Irak et en Syrie, particulièrement.

En ce qui concerne les cadences de l'opération russe, on peut dire que les combats à Marioupol, qui est une très grande ville, ont duré un mois. En Syrie, en 2017, les Américains ont mis plus de quatre mois pour prendre la ville de Rakka (le potentiel des résistants étant incomparable avec celui de Marioupol). Rakka a été totalement détruite par les bombardements. Sans prendre soin du sort de la population. Les forces armées russes n'ont pas cette possibilité, la vie des civils étant une priorité absolue. Elles ouvrent des couloirs humanitaires, accordent une assistance régulière aux Ukrainiens, alors que le régime à Kiev les utilise comme des boucliers humains, ne leur permettant pas de quitter les villes où se déroulent les combats. L’armée russe traite les prisonniers de guerre avec humanisme, alors que les forces armées ukrainiennes les torturent et tuent.

Ambassade de la Fédération de Russie au Congo
Jeudi, Avril 28, 2022 - 10:14
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