L’Assemblée populaire nationale de Chine (APN) a clôturé, le 26 avril, son séminaire en ligne avec les parlements des pays africains francophones, avec lesquels elle a débattu de « l’exploration et la pratique de la démocratie des organes législatifs chinois et africains ». Présentant son modèle de démocratie aux vingt-deux pays participants, le Congo a été estimé sur la bonne voie conduisant vers la pratique d’une démocratie participative.
A l’image de la Chine qui a présenté son modèle de démocratie ayant pour base la participation de toutes les couches sociales dans le processus, le Congo a fait autant pour justifier son système démocratique. Dans son exposé, le président du groupe d’amitié Congo-Chine à l’Assemblée nationale, Joseph Mbossa, a soutenu que le modèle démocratique congolais, défini par la Constitution du 25 octobre 2015, a prévu, du point de vue juridique, quelques mécanismes appropriés. « L’expérience congolaise concernant l’expression de la voix du peuple par les représentants du peuple dans la Constitution du 25 octobre 2015 dispose que le principe de la république est "gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple". D’après cette loi fondamentale, la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel, par ses représentants élus », a-t-il indiqué.
Pour justifier ses arguments, l’orateur a signifié que le Congo est un Etat de droit qui « consacre la séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ». Il a précisé qu’au Congo, le Parlement est bicaméral, composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Il incarne le pouvoir législatif.
La chambre basse congolaise, a-t-il renchéri, est constituée des députés qui sont élus au suffrage universel direct. Au nom du peuple, ils assurent le contrôle de l’action publique à travers des moyens démocratiques, qui sont l’interpellation du gouvernement, la question orale au gouvernement avec débat, la question d’actualité, la question écrite, l’audition en commission, l’enquête parlementaire et la motion de censure. Des mécanismes juridico-administratifs qui prouvent que le Congo se place sur la voie démocratique.