Découverte : des emblèmes de la ville de Caracas présentés aux jeunes congolais

Mercredi, Mai 4, 2022 - 13:57

La cérémonie s’est déroulée au salon Hugo Chavez de l’ambassade du Venezuela à Brazzaville, en présence de l’ambassadeur de la République bolivarienne de Venezuela en République du Congo, Annibal Marquez Munoz, et de la surveillante générale du lycée Joseph-Chaminade, Claire Sabine Mahoukou. 

 « C’est pour la première fois, hors de Venezuela, qu’une jeunesse du monde présente les nouveaux symboles de la ville de Caracas au monde entier. Le plus important dans cette cérémonie, c’est la mise en valeur de la dignité africaine, de la lutte des Africains pour l’indépendance des peuples d’Amérique. C’est pour la première fois depuis quatre cents ans qu’on a représenté, dans l’emblème du Venezuela, une femme africaine pour symboliser la lutte des Africains pour l’indépendance des peuples d’Amérique », a souligné Gloryck Bouckethy Makay, enseignant d’espagnol-latino-américain de l’ambassade du Venezuela au salon Hugo Chavez. 

L’ambassadeur de la République bolivarienne de Venezuela en République du Congo, Annibal Marquez Munoz, a loué l’initiative de la jeunesse congolaise et des étudiants de la langue espagnole-latino-américaine, toujours très attentifs aux événements et à l’histoire qu’a construits le peuple vénézuélien et, le cas échéant, le peuple de la ville de Caracas. « Nous nous retrouvons ici suite à une suggestion de la jeunesse congolaise, précisément des étudiants de la langue espagnole-latino-américaine pour présenter à la jeunesse de Brazzaville le nouveau symbole de la ville sœur de Caracas. Ceci s’inscrit aussi dans le cadre du jumelage entre les villes de Brazzaville et Caracas. Ceci est très important et nous étions d’accord à montrer cette expérience et surtout faire connaître comment a été le processus pour sélectionner le nouveau symbole », a signifié le diplomate vénézuélien.

En effet, a-t-il poursuivi, il y a eu un appel d’offres et beaucoup de propositions ont été faites pour changer une armoirie qui a été imposée par un roi européen ; une armoirie qui est restée pratiquement durant quatre cents ans, exhibant les armes européennes avec lesquelles elles ont soumis les peuples vénézuéliens et latinos américains. C’est finalement le 18 avril que les autorités de la municipalité de Caracas ont validé et présenté les nouveaux symboles, l’œuvre Omar Cruz. Trois symboles représentent ces emblèmes, une femme africaine, un aborigène du Venezuela et Simon Bolivar, le libérateur représentant les blancs criols. Ceci fait partie du processus de décolonisation de la mémoire historique.

« Aujourd’hui ce sont des symboles, parce que vous avez les protagonistes des peuples indigènes et africains. Les jeunes voulaient savoir donc pourquoi il y a une Africaine au sein de ce symbole.  Et nous avions pensé que c’était important de partager cette histoire aux jeunes étudiants de la langue espagnole-latino-américaine et de l’université Marien-Ngouabi. Chose curieuse, pendant cette cérémonie, nous avons reçu un appel téléphonique de Noel Marquez, qui n’est autre que l’auteur de l’hymne, et cet appel est arrivé curieusement lorsque nous parlions de l’hymne “Caracas Venderà- Caracas vaincra”. Et cet auteur a envoyé une salutation en live à la jeunesse », a fait savoir le diplomate vénézuélien, Annibal Marquez Munoz.

Bruno Okokana
Légendes et crédits photo : 
1- Annibal Marquez Munoz parlant des emblèmes de Caracas aux jeunes congolais / Adiac 2 - Le diplomate vénézuélien posant avec des étudiants de la langue espagnole-latino-américaine et ceux de l'université Marien-Ngouabi / Adiac
Notification: 
Non