Katos Katos fait la rencontre avec le slam en 2016 au sein du collectif Art’Plume où elle bâtit sa carrière en tant qu’artiste slameuse et comédienne. Depuis, elle participe à plusieurs grands spectacles comme « Arc-en-ciel » au Centre d'art contemporain les ateliers Sahm, « Chanter l'humain » avec son collectif Art'Plume, « Slam-Up » au Centre culturel Zola, et tout récemment au festival Slamouv avec l’association Slamourail à l’Institut français du Congo.
Le festival Slamouv a regroupé plusieurs slameurs de différents pays dans un même projet. Un festival inédit uniquement dédié à la promotion du slam. « Cela a a été un plaisir pour moi d'y participer et d’échanger avec les autres slameurs programmés, car de là naîtront des bébés Slamouv », a lancé l’artiste.
Lors de son passage sur le plateau du festival Slamouv, Katos Katos a donné en concert trois slams sous des thématiques différentes. Le premier titre, « Slam-Up », une motivation pour réveiller le slam qui sommeille en chacun à travers le chant, la danse, l’art plastique, etc. Le deuxième texte, « Chier c’est la vie », révélant l’universalité de ce déterminisme physiologique pour toutes les races et classes sociales dans une société où les cultures et libertés individuelles diffèrent. Enfin « Véronique », poème dédié à toutes les mères qui travaillent dans le secteur informel afin d’élever seules leurs familles, non seulement nombreuses mais aussi monoparentales. Telle est la vision que la slameuse a voulu partager au public.
Interrogée sur ses projets, elle a affirmé qu’elle compte entrer en studio pour la production d'un single, son tout premier, dont le thème et la date de sortie seront communiqués ultérieurement. Avec son collectif Art’Plume, elle envisage également une création artistique avant la fin de l’année pour intéresser les sponsors.
Le festival Slamouvi s’est tenu du 28 au 30 avril, à Brazzaville, et a connu la participation des slameurs congolais Miland, Aristote Moukoko, Zou, Guer2mo, Black Panther, Benaja Ntinu et Katos Katos. Le public a « slamouvé » aussi aux rythmes de la République démocratique du Congo avec le slameur Micromega, du Gabon avec la slameuse Nanda et de la Côte d’Ivoire avec la slameuse Amee.