La rencontre baptisée de la « reprise » se tient après deux ans et deux mois d’arrêt du Forum international Mining Indaba à cause de la crise sanitaire mondiale. Les thèmes abordés, dont la transition énergétique et la production des batteries, contribuent à placer la République démocratique du Congo (RDC) au cœur de la 25e édition. Le pouvoir central, représenté au plus haut niveau par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, espère booster les investissements dans le secteur minier.
Placé sur le thème « Evolution du secteur minier africain : investir dans la transition énergétique, ESG et les économies », le Forum Indaba Mining réunit une nouvelle fois les experts venus des quatre coins du monde. Les différents échanges et réflexions concourent à booster les investissements miniers afin de favoriser le développement du continent africain. « Pour nous comme gouvernement, il a été important et c’est ce qui justifie la participation du Premier ministre lui-même, à haut niveau, pour montrer que nous voulons profiter de cette plateforme pour passer le message de la République démocratique du Congo comme pays solution à la fois dans la préservation du climat mais aussi comme pays solution intervenant dans la production des principaux matériaux qui rentrent dans la formation des batteries électriques qui sont essentielles dans la transition énergétique », a expliqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication.
Selon le gouvernement, la thématique développée place naturellement la RDC au cœur des enjeux. En effet, la montée en puissance des pays émergeants, la transition énergétique, les besoins toujours croissants en ressources naturelles suscités par le développement des nouvelles technologies et bien d’autres causes hissent les principaux minerais de la RDC au niveau de l’or noir dont le monde entier n’est pas encore prêt à s’en passer. « Vous avez suivi les interventions, particulièrement du président zambien où il a été beaucoup plus question du rôle que la RDC peut jouer non seulement dans la transition énergétique mais aussi dans la production des batteries et de tout ce qui concerne les enjeux du XXI e siècle », a-t-il martelé.