Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, et la directrice générale de la société rwandaise Impact holding, Chantal Mubarure, ont signé, le 23 mai à Brazzaville, un accord visant la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des produits industriels au Congo.
Inscrit dans le Plan national de développement (PND 2022-2026), le futur laboratoire sera équipé d’outils modernes accompagnés d’une technologie de pointe. Il comprendra également un système de gestion de formation intégrée qui facilitera la communication et le transfert direct des informations au niveau de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq).
« C’est un plaisir pour la société Impact Holding de contribuer à la mise en œuvre du PND selon les priorités du pays, notamment en ce qui concerne la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des produits. Nous sommes donc contents de faire partie de ce programme et de cette mise en œuvre à travers ce partenariat que nous venons de signer. Ce laboratoire sera non seulement un laboratoire d’excellence de renommée internationale, mais il passera également par les étapes de certificats internationaux. Aussi, il sera un outil dont va se servir l’Aconoq pour pouvoir améliorer la prestation des services et cela créera de l’emploi surtout pour les jeunes où l’accent sera mis », a indiqué Chantal Mubarure.
Selon elle, la construction de ce laboratoire favorisera, entre autres, le transfert de connaissances et de technologies à travers le réseau de partenaires techniques d’Impact Holding.
Pour Jean Jacques Ngoko Mouyabi, directeur général de l’Aconoq, la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des produits d’un très bon niveau de technologie et d’expertise sera très avantageuse et va aider le Congo sur la qualification des produits. « Avoir un laboratoire de contrôle de référence qui nous permet de certifier et de s’assurer que les produits qui sont mis sur le marché sont de bonne qualité, propres à la consommation, c’est ce qui nous manquait dans le dispositif. La nécessité d’avoir un laboratoire avec une compétence avérée et une technologie de pointe, c'est vraiment un projet qui vient compléter le dispositif en cours en matière de certification de la conformité de nos produits », a-t-il déclaré.
Notons qu' après cette signature, des études de faisabilité se feront par ladite société, puis s’en suivra la mobilisation des ressources en vue de la construction du laboratoire.