La réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, s’est achevée le 26 mai. Des réflexions ont été retenues sur la façon dont certains des plus grands problèmes se sont déroulés, comme le climat, la nature, la santé mondiale et la sécurité alimentaire.
En ce qui concerne le climat, il a été question des normes et des rapports – et des défis que cela implique. L’une des questions importances a été de savoir le rôle que peuvent jouer les grandes multinationales pour aider les entreprises de leurs chaînes d’approvisionnement à s’adapter et à se conformer aux nouvelles exigences climatiques. Plusieurs réunions à huis clos sur les marchés du carbone ont également eu lieu, sur la façon d’assurer l’intégrité dans ce qui pourrait être un marché de cinquante milliards de dollars.
Au sujet de la nature et de la biodiversité, l’attention a été plus portée sur la compréhension de son rôle dans le climat et les systèmes alimentaires. A savoir, la communauté de la biodiversité peut-elle réussir à faire décoller la « nature positive » comme le « net zéro » l’a fait pour le climat ?.
Par contre, la santé mondiale n’a pas connu l’attention qu’on aurait pu attendre. Est-ce peut-être à cause de l’Assemblée mondiale de la santé qui se déroulait en même temps ? Il était surprenant de ne pas en entendre davantage sur la sécurité sanitaire mondiale, étant donné que Davos elle-même a été déraillée à plusieurs reprises par une pandémie.
Pour ce qui est de la sécurité alimentaire, Davos semble avoir compris qu’il s’agit d’une crise immédiate. Certains veulent saisir l’occasion de transformer un système alimentaire défaillant à long terme, par la création d’une organisation comme Gavi, l’Alliance du vaccin, pour la sécurité alimentaire ou les systèmes alimentaires. Le monde serait-il prêt à la création de nouvelles organisations ?