Célébration : la journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux, peu connue par des ponténégrins

Mercredi, Juin 1, 2022 - 15:30

Depuis 2007, la coalition internationale pour un tourisme responsable en sigle CITR vise au cours de celle-ci à sensibiliser les professionnels du tourisme et à les convaincre de l’intérêt de mettre en place un tourisme plus respectueux et plus équitable, car le tourisme responsable une source de découvertes pour que certains entrepreneurs initient des activités socio-économiques dans divers pays

Cette journée permet d’associer les voyageurs à la pratique d’un tourisme plus respectueux de la planète. En effet de 2007 à 2015, la Coalition Internationale du Tourisme Responsable organisait chaque 2 juin de l’année des colloques professionnels pour partager des réflexions d’experts et des pratiques de professionnels. Ces colloques organisés en France et en Italie permettaient par exemple de relayer les objectifs de ladite journée, car celle-ci met en exergue les touristes qui arrivent avec l’idée d’investir en luttant contre la pauvreté au niveau mondial.  

Interrogé sur cette question du tourisme responsable et respectueux, de nombreux ponténégrins se disent méconnaître celle-ci, mais parlent plus de la journée du 27 septembre, celle du tourisme tout court : « Cette journée du tourisme responsable, je n’ai aucune idée. Quoi elle s’oppose-t-elle à la journée du tourisme que l’on a toujours célébrée ou elle la complète ; En tout cas, je n’ai aucune idée », a signifié un habitant du quatrième arrondissment Loandjili.

Pour cet habitant, il est question que les autorités en charge des questions touristiques puissent la vulgariser pour qu’elle soit bien connue. En 2007, le premier colloque de la journée mondiale pour un tourisme responsable était consacré à un sujet « pionnier » du tourisme durable en France, la lutte contre le tourisme sexuel impliquant les enfants et celle-ci a mobilisé les fondateurs de cette journée, au premier rang desquels Annette Masson, Présidente de la Fédération française des techniciens et scientifique, ainsi que l’association contre la prostitution des enfants  avec le soutien d’Air France

En 2008, le pays mis à l’honneur était l’Haïti, c’était au cours de la deuxième édition à laquelle le colloque était consacré à  lutte contre la pauvreté, avec un nombre croissant d’intervenants et de participants.  Tandis qu’en 2009, la question de l’eau a mobilisé les débats. Jean-Piette Lozato-Giotart, professeur de géographie à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et spécialiste du tourisme était le parrain de cette 3e édition. Et le pays mis à l’honneur était le Cameroun. Alors qu’en 2010, la 4e édition du colloque international a mobilisé près de 200 professionnels du tourisme responsable. Et au cours de celle-ci, le patrimoine rural avait été choisi comme thématique de l’année, et les Balkans étaient à l’honneur.

En 2012, on parlait déjà de lutte contre le changement climatique avec un  colloque parrainé par Jean-Paul Ceron, spécialiste du tourisme. C’est la Tunisie qui était alors la destination à l’honneur. Et en 2013, le colloque portait sur le thème des îles, laboratoires du tourisme durable. Pascal Saffache en était le parrain. Les Îles Vanille étaient alors la destination à l’honneur. Et jusqu’en 2021, les éditions se sont suivies chaque année. En 2021, par exemple il y a eu des exposés sur une galerie de portraits des entrepreneurs qui agissent au quotidien pour un tourisme responsable. Des femmes et des hommes qui n’ont pas attendus d’être « mis à l’arrêt » pour penser les « voyages de demain ». Parmi les visages du tourisme responsable, celui de Vincent Fonvieille, fondateur de la Balaguère et Président de l’association ATR

Notons qu’aujourd’hui, l’activité touristique figure parmi les activités les plus importantes dans le monde, car l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le World Travel and Tourism Council (WTTC) fournissent annuellement des chiffres impressionnants sur son poids dans l’économie mondiale. Et les statistiques mondiales enseignent que cette activité connaît une croissance régulière de l’ordre de 4 à 5 % chaque année depuis une décennie et les prévisions tablent sur une croissance de 4,4 % pour les dix ans à venir.

 

Faustin Akono
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