La direction générale des Impôts a réalisé 178% des objectifs lui assignés contre 115% pour la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (Dgrad).
Les recettes des régies financières vont de mieux en mieux. Elles sont même destinées à être améliorées davantage en cas de recouvrement maximal de l’impôt spécial sur les profits excédentaires dit « Impôt sur les super profits ». Car, selon le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, les profits excédentaires qu’auraient dû payer les entreprises minières en phase d’exploitation en avril dernier sont très inférieurs aux prévisions.
Dans l’ensemble, les recettes réalisées en mai sont de 1 866 2 milliards de CDF, soit 141% du taux de réalisation par rapport aux prévisions mensuelles qui étaient de 1 326, 5 milliards de CDF. La Dgrad a mobilisé 297,6 milliards de CDF, soit 80% sur les prévisions mensuelles de 372,1 milliards CDF contre 1329,5 milliards de CDF ; soit 178% sur les objectifs assignés à la Direction générale des impôts. La Dgrad a également réalisé une performance de 239 milliards de CDF représentant 115% des prévisions mensuelles de l’ordre de 207,8 milliards de CDF.
Intervenant au cours de la 56e réunion du Conseil des ministres, le 3 juin, le ministre des Finances a précisé, pour ce qui concerne les profits excédentaires, que seules douze entreprises sur quarante ont payé cet impôt pour un montant total de 255,4 milliards de CDF. Il a relevé, en outre, que les plus grandes entreprises minières du pays n’ont pas payé cet impôt alors qu’elles devaient le faire. Aussi, les entreprises qui ont déclaré et payé l’impôt ne l’ont pas forcement payé correctement.
En plus, a noté le ministre Nicola Kazadi, sur un échantillon de sept entreprises, il apparaît qu’un montant d’au moins 920 milliards de CDF peut encore être recouvré par voie de redressement. Au total, environ 1 600 milliards de CDF auraient dû être acquittés par le secteur minier au titre de l’impôt sur le super profit en avril dernier.