Le gouvernement congolais, à travers le ministre des Sports, Serge Chembo Nkonde, a adressé un préavis de résiliation de contrat au sélectionneur argentin des Léopards, Hector Cuper. C’était après la défaite, de trop pour le ministre, de la sélection congolaise en deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2023.
La République démocratique du Congo (RDC) s’était inclinée à Omdurman face au Soudan par un but à deux, après avoir déjà perdu à domicile face au Gabon, en première journée, par zéro but à un.
Le gouvernement a certes déjà levé l’option de la succession du technicien argentin, en demandant à la Fédération congolaise de football association (Fécofa) « de prendre les dispositions techniques pour la gestion de l'équipe nationale l'échéance du préavis ». Mais l’on apprend que le montant à débourser en termes d’indemnité de résiliation de contrat est une bagatelle somme de plus de 570 000 euros, si le gouvernement va jusqu’à la rupture effective de ce bail liant l’ancien coach des Pharaons d’Egypte à la Fécofa. Notons que le premier contrat d’objectif signé avec Cuper précisait l’obligation de qualifier la RDC à la Coupe du monde Qatar 2022, sans autre clause particulière quant à sa résiliation.
Après la défaite contre le Maroc, en mars dernier aux barrages de la Coupe du monde Qatar 2022, il fallait notifier à Cuper, endéans sept jours, la fin de son contrat. Mais la Fécofa et le gouvernement ont choisi de le prolonger avant l’expiration de ces sept jours jusqu’en mai 2023. Et la rupture ainsi décidée va donc être financièrement lourde pour la partie congolaise, et bien bénéfique pour l’entraîneur argentin, car il aura droit à la totalité de son salaire jusqu’à l’expiration du contrat en mai 2023, sans compter les pénalités. L’Argentin a demandé que la procédure de résiliation du contrat soit respectée.