La ville capitale du Portugal abrite, du 27 au 2 juillet, la deuxième conférence internationale des Nations unies sur les océans et la surpêche.
La rencontre de haut niveau permettra aux participants, notamment les chefs d’Etat et de gouvernement, les experts du domaine de l’environnement et les représentants de la société civile de mettre en place une nouvelle politique, susceptible de protéger les océans. Elle fait suite à un constat selon lequel la pollution liée aux plastiques, précisément ceux à usage unique, devient un véritable fléau pour la biodiversité marine. Et, à ce rythme, la pollution plastique va tripler d'ici à 2060 à un milliard de tonnes par an. Alors que son interdiction avait fait l’objet d’un accord de principe lors de la précédente conférence onusienne qui s’est tenue à Nairobi, au Kenya.
« Cette réunion constitue pour nous tous un moment important de prendre les engagements forts et discuter de front sur les questions liées à la pollution, à la surpêche et au fonds marin. Ceci, pour préserver l’avenir de nos océans. La protection des océans nécessite un multilatéralisme fort », ont précisé les organisateurs. Ils ont ajouté que d’autres sujets qui feront l’objet d’échanges sont ceux liés à la surpêche, aux aires marines protégées, aux ressources minières des fonds marins, à la conservation et à la restauration des écosystèmes marins.
Soigner les mers, une ressource indéniable pour la vie des hommes
Réitérant l’importance des mers pour la vie des hommes, l’Organisation des Nations unies (ONU) a signifié qu’il est temps de mettre sur pied une meilleure stratégie de leur sécurisation, parce qu’elles génèrent la moitié de l'oxygène que nous respirons et représentent une source vitale de protéines pour le quotidien de milliards de personnes. Car, l'océan joue un rôle clé pour la vie sur terre, en mitigeant les impacts du changement climatique.
« En absorbant environ un quart de la pollution au CO2 pendant que les émissions ont augmenté de 50% au cours des soixante dernières années, la mer devient plus acide et déstabilise les chaînes alimentaires aquatiques et réduit sa capacité à capter toujours plus de gaz carbonique. Le problème, c’est les emballages de plastique », conclut l’ONU. Elle spécifie qu’en résorbant plus de 90% de l'excès de la chaleur provoquée par le réchauffement climatique, l'océan subit de puissantes vagues de chaleur marine qui détruisent de précieux récifs coralliens.