La rencontre des assureurs s’est achevée, le 8 juillet à Brazzaville, sur fond d’appel à la réforme du secteur. Les trente participants, experts y compris, ont évoqué l’adoption d’un statut particulier des contrôleurs des assurances permettant le paiement rapide des sinistres.
Au cours de leurs discussions, les participants ont épinglé deux principaux problèmes qui minent le secteur des assurances en République du Congo et dans le reste de l’espace Cima (Conférence interafricaine des marchés d'assurances). Il s’agit des difficultés dans le paiement des victimes des sinistres et l’absence d’un texte harmonisé fixant le statut des contrôleurs des compagnies d’assurances sur le continent africain.
Selon Charlemagne Zongo, l’un des experts, les pays membres de la Cima doivent s’accorder sur l’évolution du secteur des assurances. Il a surtout insisté sur la participation des délégués des pays de la Cima, à savoir de la République du Congo ; du Bénin ; du Burkina Faso ; du Cameroun ; de la Centrafrique ; de la Côte d'Ivoire ; des Comores ; du Gabon ; de la Guinée équatoriale; de la Guinée Bissau et de la Guinée Conakry ; du Mali, du Niger, du Sénégal ; du Tchad et enfin du Togo.
Organisée par l'Institut international des assurances (IIA), la rencontre des assureurs a été placée sur le thème « Le contrôle de cohérence et de la pertinence des états financiers des compagnies d'assurances par les directions nationales des assurances ». Tenu du 4 au 8 juillet, le séminaire a permis d’examiner les nouvelles approches sur le contrôle ; la stabilité du système financier qui constitue à coup sûr le baromètre de l'état de santé d'un assureur ; et la bonne marche du l’IIA.
À l’ouverture des travaux, le directeur général des institutions financières nationales, Jean Pierre Nonault, avait rappelé le rôle de l’IIA en tant qu’institution spécialisée dans la formation des cadres et techniciens d'assurances pour le besoin des entreprises d'assurances et des administrations de contrôle dans chaque Etat membre.