L’événement est lancé ce 15 juillet à 11h00 à l’Athénée de la Gombe, en perspective de « la célébration de l’authenticité du mariage et les développements du secteur » autour de rencontres d’échanges et de deux soirées festives dont l’une spécialement dédiée aux célibataires en quête d’une âme sœur.
Le Festival africain du mariage (FAM) est un événement pour tous : mariées, célibataires, veufs ou veuves et personnes en couple peuvent y participer. « Car, le mariage est une vie, un projet de vie qui se planifie et se programme. Il ne se limite pas à la cérémonie nuptiale, c’est là où tout commence mais il y a toute une vie à vivre après », a dit au "Courrier de Kinshasa" son initiatrice, Celly Ndiang. Elle a annoncé qu’il débute ce vendredi à 11h00 et prendra fin le 17 juillet à 19h00. Selon la programmation, les journées de vendredi et samedi seront meublées par une série de panels et expositions abordant différents aspects du mariage. Elles s’achèveront respectivement avec une « soirée célibataires » et une « soirée de gala ». Essentiellement festive, la journée dominicale, elle, est tout entière consacrée à la visite de l’exposition autour d’un barbecue et d’un buffet.
Rencontres réelles
Le concept de la soirée célibataires, a affirmé Celly, « c’est que les gens se rencontrent en vrai au-delà des possibilités virtuelles qu’offrent les réseaux sociaux ». Elle est donc conçue dans l’optique heureuse que « l’on puisse y rencontrer son homme ou sa femme. L’on espère que cela puisse aboutir à des mariages. Si l’on peut faire des rencontres amoureuses, il n’est pas exclu que ce soit aussi des rencontres amicales ».
Chacun des huit panels se tiendra sur un thème spécifique. L’organisatrice du FAM a apporté la précision que « chaque panel est dédié à un public cible ». Qu’il soit dédié aux hommes, aux femmes, aux célibataires ou parlent de santé, PME et business, couples et familles, associations ou traditions, us et coutumes, tous les panels sont en lien avec le mariage. Le FAM tient à la préservation du mariage à l’Africaine fort du constat que « de plus en plus occidentalisés, nous sommes en train de perdre la plupart de nos traditions aujourd’hui en adoptant les habitudes occidentales ».
À cet effet, le FAM fait en sorte de veiller à toujours « rappeler que le mariage doit reposer sur nos valeurs africaines en tenant compte de nos coutumes et traditions ». Savoir qu’il est primordial de ne pas faire l’impasse sur le processus qui caractérise le mariage à l’Africaine tel que pratiqué dans la tradition au Congo en passant par « la pré-dot, la dot ». Pour Celly, ces pratiques rattachées aux coutumes et traditions sont à conserver. « En Occident, il existe les fiançailles certes, mais pas toutes les cérémonies organisées en famille ici. Nous y tenons et nous en parlons dans les panels de cet événement car ce sont nos valeurs. Elles sont très importantes à nos yeux », a-t-elle dit avec conviction.